Les Deux

Cette marque consacre son temps à la ges­tion res­pon­sable de la chaîne d’ap­pro­vi­sion­ne­ment et à son impor­tance. Elle men­tionne ses efforts pour accroître la trans­pa­rence, ain­si qu’un code de conduite qui couvre stric­te­ment les pra­tiques éthiques sur le lieu de tra­vail, mais ces élé­ments ne sont nulle part visibles pour les consom­ma­teurs. Au-delà des décla­ra­tions sur ​“l’a­chat conscient de maté­riaux”, l’en­tre­prise ne four­nit aucune infor­ma­tion sur sa chaîne d’approvisionnement. 

Les Deux attache une grande impor­tance à la com­mu­nau­té et mène donc de nom­breuses actions cari­ta­tives, telles que la construc­tion d’é­coles pour les réfu­giés syriens. Nous aime­rions voir si ce dévoue­ment pour l’hu­ma­ni­taire s’é­tend à leur chaîne d’approvisionnement.

La marque affirme avoir une ​“stra­té­gie maté­rielle” axée sur les pro­duits chi­miques, les fibres recy­clables et les maté­riaux plus durables, mais ne nous donne aucun détail sur cette stra­té­gie. Il n’y a pas d’exemples de pro­duits chi­miques uti­li­sés. Elle dit uti­li­ser des ​“fibres propres” afin de garan­tir la recy­cla­bi­li­té en fin d’u­ti­li­sa­tion, mais ne pré­cise pas ce que cela signifie. 

Elle affirme vou­loir réduire l’u­ti­li­sa­tion de fibres syn­thé­tiques et uti­li­ser des fibres plus durables telles que le coton, le lin et le ten­cel. Ils semblent uti­li­ser prin­ci­pa­le­ment du coton et du lin dans leurs vête­ments, mais nous ne dis­po­sons pas d’une image claire de leur matérialité. 

L’en­tre­prise a fait des efforts pour atteindre l’ODD 14 – La vie sous l’eau – en rédui­sant de 50 % sa consom­ma­tion de plas­tique pour les sacs en poly­éthy­lène, mais il n’est pas clair si cela s’ap­plique uni­que­ment à ses t‑shirts ou à tous les sacs en poly­éthy­lène de la chaîne d’approvisionnement. 

La marque est éga­le­ment membre de la BCI (Bet­ter Cot­ton Ini­tia­tive) et uti­lise du coton plus durable – sur le plan envi­ron­ne­men­tal et social – que son alter­na­tive conventionnelle.

Dans l’en­semble, la marque uti­lise de nom­breuses matières natu­relles, en par­ti­cu­lier le coton – conven­tion­nel et BCI – et le lin. Les autres matières natu­relles uti­li­sées sont le cuir et la laine. La marque uti­lise éga­le­ment de nom­breuses fibres syn­thé­tiques et semi-syn­thé­tiques telles que le poly­amide recy­clé et conven­tion­nel, la vis­cose, le poly­es­ter et l’é­las­thanne.

Cette marque, en l’hon­neur de l’in­clu­sion de l’ ​”ODD 12 – Consom­ma­tion et pro­duc­tion res­pon­sables” dans les valeurs de la marque, a lan­cé une col­lec­tion entiè­re­ment recy­clée uti­li­sant exclu­si­ve­ment des maté­riaux de récu­pé­ra­tion. Ils ont éga­le­ment un nombre impor­tant (peut-être entre 50% et 75%) de vête­ments faits de mono­ma­té­riaux, ce qui les rend faci­le­ment recy­clables à la fin de leur uti­li­sa­tion. Le reste des vête­ments est consti­tué de mélanges de maté­riaux, ce qui les rend très dif­fi­ciles à recy­cler par la suite. 

La marque s’est éga­le­ment asso­ciée à la marque espa­gnole Ecoalf pour fabri­quer une veste en poly­es­ter 100 % recy­clé à par­tir de bou­teilles en plas­tique pêchées dans l’o­céan, ce qui contri­bue aux efforts de la marque en matière de cir­cu­la­ri­té.

La marque elle-même est située à Copen­hague, mais elle ne four­nit aucun détail sur sa chaîne d’ap­pro­vi­sion­ne­ment, dont la lon­gueur est donc invé­ri­fiable. Elle ne men­tionne pas non plus ses méthodes de transport.

Les Deux est membre du LWG (Lea­ther Wor­king Group), qui garan­tit un trai­te­ment éthique des ani­maux et des tra­vailleurs de la chaîne d’ap­pro­vi­sion­ne­ment de ses pro­duits en cuir. La marque uti­lise éga­le­ment de la laine, mais ne donne pas de détails sur l’ap­pro­vi­sion­ne­ment éthique.

L’en­ga­ge­ment de Les Deux en faveur d’une consom­ma­tion consciente garan­tit que les vête­ments sont conçus pour être uti­li­sés plu­tôt que de res­ter dans le pla­card et de finir dans une décharge. Cela signi­fie que leurs vête­ments sont durables et conçus pour être intem­po­rels. Ils sont conçus pour être por­tés de dif­fé­rentes manières. La marque dis­pose éga­le­ment d’une page dédiée aux conseils d’en­tre­tien, afin que les vête­ments res­tent uti­li­sables le plus long­temps pos­sible.

Cette marque n’est pas très trans­pa­rente. Elle ne donne aucun détail sur la pro­duc­tion, l’ap­pro­vi­sion­ne­ment, le trans­port, l’em­bal­lage, etc. La seule chose pour laquelle nous pou­vons les féli­ci­ter est leur trans­pa­rence sur leurs pro­jets cari­ta­tifs, qui per­mettent de sen­si­bi­li­ser le public à des sujets sociaux impor­tants.