Comment COSH! évalue-t-elle les marques ?

Sites de production

Pour éva­luer les lieux de pro­duc­tion d’une marque, nous exa­mi­nons où les vête­ments sont fabri­qués et com­ment cela affecte les per­sonnes qui y tra­vaillent. Cer­tains pays sont connus pour pré­sen­ter des risques plus éle­vés en matière de mau­vaises condi­tions de tra­vail ou de vio­la­tion du droit à un salaire vital ; il est donc impor­tant pour nous d’a­voir une vue d’en­semble de la situation.

Nous deman­dons éga­le­ment aux marques si elles visitent régu­liè­re­ment les usines ou les sites de pro­duc­tion où leurs pro­duits sont fabri­qués. Ces visites montrent un enga­ge­ment à main­te­nir des lieux de tra­vail sûrs et équi­tables. Cela nous per­met d’é­va­luer si la marque s’im­plique acti­ve­ment dans le contrôle de ses normes de production.

Conditions de travail et salaires vitaux

Nous ana­ly­sons com­ment une marque garan­tit un trai­te­ment éthique des tra­vailleurs tout au long de sa chaîne d’ap­pro­vi­sion­ne­ment. Les tra­vailleurs reçoivent-ils des salaires équi­tables ? Tra­vaillent-ils dans des condi­tions sûres ?Cela fait par­tie des ques­tions clés que nous posons lors de l’é­va­lua­tion d’une marque.

Nous véri­fions éga­le­ment si la marque et ses four­nis­seurs pos­sèdent des cer­ti­fi­ca­tions attes­tant que les condi­tions de tra­vail dans la chaîne d’ap­pro­vi­sion­ne­ment ont été véri­fiées par une tierce par­tie. Pour les petites marques, il peut être dif­fi­cile d’ob­te­nir des cer­ti­fi­ca­tions, nous ne nous arrê­tons donc pas là. Nous exa­mi­nons leur code de conduite, leur main-d’œuvre et leurs rela­tions avec leurs four­nis­seurs. Veillent-ils la sécu­ri­té des tra­vailleurs ? Com­mu­niquent-ils régu­liè­re­ment avec leurs fabricants ?

Nous véri­fions éga­le­ment si la marque sou­tient des ini­tia­tives sociales ou des pro­grammes contri­buant à amé­lio­rer les condi­tions de vie des com­mu­nau­tés. Et, lorsque les marques tra­vaillent avec des entre­prises sociales ou offrent des emplois à des per­sonnes éloi­gnées du mar­ché du tra­vail, cela donne une idée plus pré­cise de leur enga­ge­ment à avoir un impact social positif.

Matières des produits

Lors de l’é­va­lua­tion des marques dans le cadre du thème ​“Pla­nète”, nous exa­mi­nons d’a­bord les matières uti­li­sées dans leurs pro­duits (chaus­sures ou vête­ments). Les matières jouent un rôle impor­tant dans l’em­preinte envi­ron­ne­men­tale d’une marque, et nous recher­chons des infor­ma­tions sur leur dura­bi­li­té.

Cer­taines matières ont un impact envi­ron­ne­men­tal plus faible que d’autres. Par exemple, le coton bio­lo­gique ou le Ten­cel néces­sitent moins d’eau et moins de pro­duits chi­miques que le coton conven­tion­nel. Si la marque uti­lise des matières cer­ti­fiées, comme le coton bio­lo­gique cer­ti­fié GOTS (Glo­bal Orga­nic Tex­tile Stan­dard), nous en tenons éga­le­ment compte. Nous véri­fions aus­si les infor­ma­tions spé­ci­fiques sur les bou­tons, fer­me­tures éclair et autres détails (mer­ce­rie), car ces élé­ments sont sou­vent négli­gés mais peuvent avoir un impact significatif. 

Emballage

L’im­pact envi­ron­ne­men­tal ne se limite pas aux matières des pro­duits. Nous exa­mi­nons éga­le­ment les maté­riaux uti­li­sés pour l’emballage. Nous exa­mi­nons à la fois la façon dont les pro­duits sont embal­lés pour être expé­diés aux consom­ma­teurs et la façon dont ils sont embal­lés pour être trans­por­tés entre les usines.

Si la marque uti­lise des maté­riaux d’em­bal­lage plus durables, comme des options recy­clées ou bio­dé­gra­dables, nous le met­tons en avant. Par exemple, la marque uti­lise-t-elle des embal­lages sans plas­tique ou du car­ton cer­ti­fié FSC pour les com­mandes en ligne?

Utilisation de l’eau et des produits chimiques

L’u­ti­li­sa­tion de l’eau et des pro­duits chi­miques lors de la pro­duc­tion, en par­ti­cu­lier pour les pro­ces­sus comme la tein­ture et l’im­pres­sion, sont des fac­teurs clés pour la caté­go­rie ​“Pla­nète”. Nous éva­luons com­ment les marques gèrent ces aspects. Cer­taines marques ont mis en place des mesures spé­ci­fiques pour réduire la consom­ma­tion d’eau, d’autres peuvent uti­li­ser des colo­rants à faible impact qui mini­misent le rejet de pro­duits chi­miques nocifs dans l’environnement.

Nous recher­chons éga­le­ment les cer­ti­fi­ca­tions appli­cables en matière de ges­tion de l’eau et des pro­duits chi­miques, telles que OEKO-TEX, qui garan­tit l’ab­sence de sub­stances nocives dans les pro­duits finis. Nous véri­fions aus­si si la marque prend en compte les micro­plas­tiques, qui peuvent être libé­rés lors du lavage, en par­ti­cu­lier dans les tis­sus synthétiques.

Design circulaire de produits

Le desi­gn cir­cu­laire signi­fie réflé­chir au cycle de vie com­plet d’un pro­duit, de sa fabri­ca­tion à ce qu’il advient lors­qu’il n’est plus uti­li­sable. Les maté­riaux uti­li­sés consti­tuent un aspect essen­tiel. Les marques enga­gées dans la cir­cu­la­ri­té optent sou­vent pour des mono-maté­riaux (un seul maté­riau) car ils sont plus faciles à recy­cler par rap­port aux mélanges. Les pro­duits fabri­qués avec des maté­riaux mixtes, en par­ti­cu­lier ceux mélan­geant des fibres végé­tales et syn­thé­tiques, sont beau­coup plus dif­fi­ciles à recycler.

La marque uti­lise-t-elle des maté­riaux recy­clés, upcy­clés ou inven­dus ? Si l’u­ti­li­sa­tion de ces maté­riaux per­met de réduire les déchets, les vête­ments recy­clés ou les pro­duits com­po­sés de maté­riaux mixtes peuvent être plus dif­fi­ciles à recy­cler après usage.

Nous éva­luons éga­le­ment la répa­ra­bi­li­té des pro­duits. Cer­taines marques uti­lisent des méthodes cir­cu­laires spé­ciales, ren­dant leurs pro­duits faciles à démon­ter et à répa­rer, pro­lon­geant ain­si leur durée de vie. Les pro­duits répa­rables sont une par­tie impor­tante du desi­gn cir­cu­laire, car ils contri­buent à réduire les déchets.

Modèles économiques circulaires

L’en­ga­ge­ment d’une marque envers la cir­cu­la­ri­té va sou­vent au-delà des pro­duits eux-mêmes. Nous exa­mi­nons éga­le­ment si elles intègrent des modèles éco­no­miques cir­cu­laires dans leur struc­ture, comme offrir des ser­vices de répa­ra­tion ou col­la­bo­rer avec des ate­liers de répa­ra­tion. Si un ser­vice de répa­ra­tion est dis­po­nible, est-il gra­tuit ? Les clients ont-ils faci­le­ment accès à ces services ?

L’en­ga­ge­ment d’une marque en faveur de la cir­cu­la­ri­té va sou­vent au-delà des pro­duits eux-mêmes. Nous exa­mi­nons éga­le­ment si elles intègrent des modèles com­mer­ciaux cir­cu­laires dans leur struc­ture, par exemple en pro­po­sant des ser­vices de répa­ra­tion ou en col­la­bo­rant avec des ate­liers de réparation.

De plus, nous véri­fions si la marque dis­pose de son propre ser­vice de reprise pour les articles usés ou uti­li­sés. Ce n’est pas la même chose que les retours du com­merce en ligne! Un véri­table ser­vice de reprise signi­fie que la marque col­lecte des vête­ments usa­gés pour les recy­cler ou les revendre. Nous ana­ly­sons éga­le­ment l’ef­fi­ca­ci­té de ce ser­vice — que deviennent réel­le­ment les articles collectés ?

Enfin, nous cher­chons à savoir si la marque a adop­té d’autres modèles éco­no­miques cir­cu­laires, comme des ser­vices de loca­tion ou de revente. Ces modèles sont d’ex­cel­lents moyens de gar­der les pro­duits en cir­cu­la­tion plus long­temps, de réduire les déchets et de pro­mou­voir un cycle de mode plus durable.

Distance et complexité de la chaîne d’approvisionnement 

Pour ana­ly­ser la chaîne d’ap­pro­vi­sion­ne­ment d’une marque, nous éva­luons la dis­tance par­cou­rue par un pro­duit depuis son lieu de pro­duc­tion jus­qu’à votre porte. Cela inclut les dif­fé­rents lieux de pro­duc­tion et le nombre d’é­tapes à fran­chir avant que le pro­duit ne vous par­vienne. Une chaîne d’ap­pro­vi­sion­ne­ment plus courte et plus simple signi­fie géné­ra­le­ment moins d’é­mis­sions et une empreinte car­bone plus faible.

Cer­taines marques ont une chaîne d’ap­pro­vi­sion­ne­ment plus com­plexe, impli­quant plu­sieurs pays et étapes de fabri­ca­tion, tan­dis que d’autres sim­pli­fient leur pro­ces­sus en pro­dui­sant tout à un seul endroit. Par exemple, si une marque fabrique ses pro­duits à proxi­mi­té de son siège social, cela entraîne géné­ra­le­ment moins de dépla­ce­ments et moins d’émissions.

Transport

Le trans­port joue éga­le­ment un rôle dans l’im­pact envi­ron­ne­men­tal glo­bal d’une marque. Nous exa­mi­nons com­ment les mar­chan­dises sont trans­por­tées tout au long de la chaîne d’ap­pro­vi­sion­ne­ment, des usines aux magasins/​entrepôts. Uti­lisent-elles des modes de trans­port plus éco­nome en éner­gie, comme le train ou le bateau, ou des options plus pol­luantes comme le fret aérien ? Le choix des moyens de trans­port affecte direc­te­ment l’em­preinte car­bone du pro­duit, ain­si que la fré­quence et la dis­tance du transport.

Nous pre­nons éga­le­ment en compte le trans­port dans le cadre du com­merce en ligne, qui couvre la façon dont les pro­duits sont expé­diés aux consom­ma­teurs. La marque uti­lise-t-elle des méthodes d’ex­pé­di­tion neutres en car­bone (comme les cour­siers à vélo) ou a‑t-elle mis en œuvre des stra­té­gies pour réduire l’im­pact envi­ron­ne­men­tal de la livrai­son des pro­duits à votre domicile ?

Pour éva­luer l’im­pact d’une marque sur le bien-être ani­mal, nous com­men­çons par exa­mi­ner les matières qu’elle uti­lise. COSH! véri­fie si les vête­ments sont exempts de matières d’o­ri­gine ani­male (peut-être même approu­vés par PETA en tant que vegan) ou si la marque uti­lise des matières d’o­ri­gine ani­male tout en sou­te­nant le bien-être animal.

Si la marque uti­lise des matières d’o­ri­gine ani­male comme la laine, la soie ou le cuir, nous éva­luons com­ment ces matières sont obte­nues. Par exemple, la marque tra­vaille-t-elle avec de la laine sans mule­sing pour garan­tir le bien-être des ani­maux dans les éle­vages de mou­tons ? Uti­lise-t-elle du cuir recy­clé ou de la soie bio­lo­gique pour mini­mi­ser les impacts envi­ron­ne­men­taux et éthiques ?

COSH ! véri­fie éga­le­ment si la marque adhère à des cer­ti­fi­ca­tions ou à des normes qui garan­tissent un trai­te­ment plus éthique des ani­maux. Des cer­ti­fi­ca­tions telles que Res­pon­sible Wool Stan­dard (RWS) ou Res­pon­sible Mohair Stan­dard (RMS) garan­tissent que les ani­maux sont trai­tés avec soin et respect.

Nous véri­fions éga­le­ment si la marque dis­pose d’un code de conduite concer­nant les matières ani­males. Par exemple, la marque inter­dit-elle l’u­ti­li­sa­tion de four­rure ou de peaux d’a­ni­maux exo­tiques ? Uti­lise-t-elle uni­que­ment de la laine pro­ve­nant de petits éle­veurs, pré­ser­vant le patri­moine cultu­rel tout en main­te­nant des normes éthiques ?

Ain­si, même si une marque uti­lise des pro­duits d’o­ri­gine ani­male, elle peut demeu­rer res­pec­tueuse du bien-être ani­mal en garan­tis­sant un appro­vi­sion­ne­ment et un trai­te­ment res­pon­sables des animaux.

En ce qui concerne les risques de micro­plas­tiques émis par des maté­riaux vegan syn­thé­tiques : cela est inclus dans le thème pré­cé­dent « Pla­nète ». COSH! prend en compte les risques envi­ron­ne­men­taux des alter­na­tives vegan, qui peuvent par­fois être moins durables en rai­son de maté­riaux syn­thé­tiques qui libèrent des micro­plas­tiques lors de l’u­ti­li­sa­tion ou du lavage.

Design des produits

Pour éva­luer l’en­ga­ge­ment d’une marque en faveur de la slow fashion, nous com­men­çons par exa­mi­ner le desi­gn et le style de ses pro­duits. La slow fashion repose sur la qua­li­té, la dura­bi­li­té et l’inclusivité.

Nous éva­luons éga­le­ment l’in­clu­si­vi­té de la marque en ce qui concerne les tailles et les styles de pro­duits. La marque pro­pose-t-elle une large gamme de tailles pour répondre à dif­fé­rents types de mor­pho­lo­gies ? Ses desi­gns sont-ils poly­va­lents et intem­po­rels, encou­ra­geant les clients à les por­ter sai­son après saison ?

Processus de la slow fashion

Un autre aspect clé de la slow fashion est la manière dont une marque struc­ture son cycle de pro­duc­tion et de mise sur le mar­ché. Cer­taines marques s’a­lignent sur la slow fashion en lan­çant moins de col­lec­tions par an ou en ayant une col­lec­tion stable qu’elles com­plètent pro­gres­si­ve­ment au fil du temps, évi­tant ain­si le gas­pillage des nou­veau­tés constantes de la fast fashion.

Nous exa­mi­nons éga­le­ment si la marque par­ti­cipe à des périodes de soldes. Les rabais constants peuvent encou­ra­ger la sur­con­som­ma­tion, ce qui va à l’en­contre des prin­cipes de la slow fashion. Les marques qui évitent les soldes fré­quentes valo­risent géné­ra­le­ment davan­tage la durée de vie de leurs produits.

La marque pro­pose-t-elle des options de confec­tion sur mesure ou à la com­mande ? Ces pra­tiques de slow fashion réduisent la sur­pro­duc­tion et le gas­pillage en veillant à ce que seuls les articles néces­saires soient créés. Cette approche pru­dente de la pro­duc­tion s’a­ligne sur une éthique qui consiste à créer moins de vête­ments, mais de meilleure qualité.

Transparence sur les produits

COSH! valo­rise les marques qui sont hon­nêtes avec les consom­ma­teurs au sujet de leurs pro­duits. La trans­pa­rence sur les pages pro­duits en ligne et sur les éti­quettes est essen­tielle, et nous éva­luons le niveau de détail four­ni par une marque concer­nant ses matières, ses lieux de pro­duc­tion et même la tra­ça­bi­li­té des articles spécifiques.

Quelles infor­ma­tions sont dis­po­nibles sur les pages pro­duits en ligne ou sur les éti­quettes en maga­sin ? Les matières uti­li­sées sont-elles men­tion­nées ? Les pays de pro­duc­tion sont-ils lis­tés ? Plus les infor­ma­tions sont détaillées, mieux c’est.

Une ques­tion impor­tante que nous posons est de savoir si vous, en tant que consom­ma­teur, pou­vez retra­cer votre achat jusqu’à son lieu de fabri­ca­tion. La tra­ça­bi­li­té des pro­duits est un indi­ca­teur de la trans­pa­rence d’une marque. Si la marque peut vous indi­quer exac­te­ment où votre article a été pro­duit, c’est un excellent signe de son enga­ge­ment envers des pra­tiques éthiques.

COSH ! valo­risent les marques qui sont franches avec les consom­ma­teurs à pro­pos de leurs pro­duits. La trans­pa­rence sur les pages pro­duits et les éti­quettes est essen­tielle, et nous éva­luons la quan­ti­té d’informations qu’une marque four­nit sur ses matières, ses lieux de pro­duc­tion et même la tra­ça­bi­li­té d’ar­ticles spécifiques.

Les matières uti­li­sées sont-elles men­tion­nées? Les pays de pro­duc­tion sont-ils lis­tés? Plus les détails sont pré­cis, mieux c’est.

Une ques­tion essen­tielle que nous posons est de savoir si vous, en tant que consom­ma­teur, pou­vez retra­cer votre achat jusqu’à son lieu de fabri­ca­tion. La tra­ça­bi­li­té d’un pro­duit est un indi­ca­teur impor­tant de la trans­pa­rence d’une marque. Si une marque est capable de vous indi­quer pré­ci­sé­ment où votre article a été fabri­qué, cela reflète un fort enga­ge­ment envers des pra­tiques éthiques.

Transparence sur les processus

La trans­pa­rence ne concerne pas uni­que­ment les pro­duits – elle s’applique éga­le­ment à l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement et des pro­ces­sus d’une marque. Nous exa­mi­nons la quan­ti­té d’in­for­ma­tions que la marque par­tage sur ses four­nis­seurs, ses pro­ces­sus de fabri­ca­tion et ses cal­culs de coûts. Par exemple, divulgue-t-elle le mon­tant de la rému­né­ra­tion de ses tra­vailleurs ou l’im­pact envi­ron­ne­men­tal de ses méthodes de production ?

Un autre aspect impor­tant est de savoir si la marque publie des rap­ports annuels sur son impact social et envi­ron­ne­men­tal. Ces rap­ports peuvent offrir des pers­pec­tives appro­fon­dies sur leurs efforts en matière de dura­bi­li­té et mon­trer qu’elles se tiennent res­pon­sables de leurs actions.

Un autre aspect impor­tant est de savoir si la marque publie des rap­ports annuels sur son impact social et envi­ron­ne­men­tal. Ces rap­ports peuvent four­nir des infor­ma­tions plus appro­fon­dies sur les efforts déployés en matière de dura­bi­li­té et mon­trer que la marque se responsabilise.

Pour les petites marques, la trans­pa­rence peut s’a­vé­rer dif­fi­cile en rai­son de la concur­rence, mais COSH ! encou­rage les marques à par­ta­ger des infor­ma­tions avec nous en toute confi­den­tia­li­té. Cela nous per­met de véri­fier des détails essen­tiels, tels que les cer­ti­fi­cats et les lieux de pro­duc­tion, sans mettre la marque en dan­ger de concur­rence déloyale.

COSH! tra­vaille avec des maga­sins locaux plus durables pour trou­ver et sélec­tion­ner des marques. Début 2023, plus de 900 marques avaient été exa­mi­nées par COSH! à la demande de nos membres (détaillants et entre­pre­neurs locaux). En fonc­tion de leur abon­ne­ment, les détaillants qui ont rejoint COSH ! peuvent chaque année nous deman­der d’a­na­ly­ser une ou deux marques. Nous exa­mi­nons les carac­té­ris­tiques et les allé­ga­tions de dura­bi­li­té de ces marques et les éva­luons selon l’Indice de Marque COSH!. (Les marques non tex­tiles comme les marques de bijoux et de cos­mé­tiques sont éga­le­ment ana­ly­sées, bien qu’elles ne soient pas encore incluses dans l’indice COSH!).

En tra­vaillant de cette manière, nous visons à cou­vrir un jour l’en­semble du mar­ché et à être une pla­te­forme fiable pilo­tée par ce mar­ché. Les détaillants peuvent inci­ter les marques à agir de manière plus durable, ce qui nous incite à réana­ly­ser les marques qui ont fait des efforts sup­plé­men­taires ou qui sont soup­çon­nées d’avoir régres­sé. De cette manière, COSH ! reste une pla­te­forme axée sur le mar­ché de la vente au détail, avec des infor­ma­tions actualisées.

Il n’y a pas de score mini­mum pour les marques dans l’in­dice de marque COSH ! car nous pre­nons en compte les sept thèmes d’im­pact de chaque marque. Étant don­né que dif­fé­rentes per­sonnes peuvent inter­pré­ter une même note de dif­fé­rentes manières, nous four­nis­sons tou­jours un texte détaillé à côté de l’in­dice de marque COSH ! pour une com­pré­hen­sion claire de la marque.

Nous ajou­tons des marques à l’in­dice de marque à la demande des détaillants par­ti­ci­pants. Cela signi­fie que même les marques qui mettent moins l’ac­cent sur le déve­lop­pe­ment durable peuvent figu­rer dans l’in­dice COSH ! Ces marques obtien­dront géné­ra­le­ment des scores moins éle­vés que celles qui font plus d’ef­forts sur les dif­fé­rents thèmes d’im­pact et qui com­mu­niquent de manière plus trans­pa­rente sur leur site web ou lors d’interviews.

Bien que cela soit tech­ni­que­ment pos­sible, nous n’a­vons jamais ren­con­tré de marque qui excelle dans tous les aspects du déve­lop­pe­ment durable. La dura­bi­li­té est un domaine en constante évo­lu­tion. Les inno­va­tions consi­dé­rées comme durables une année peuvent être jugées nui­sibles par de nou­velles recherches l’an­née suivante.

Nous nous effor­çons de reflé­ter ces chan­ge­ments dans l’in­dice de marque COSH ! en nous tenant infor­més des actua­li­tés et inno­va­tions du sec­teur. L’indice évo­lue constam­ment pour se confor­mer aux nou­velles régle­men­ta­tions sur les rap­ports de dura­bi­li­té et lut­ter contre le green­wa­shing. Cepen­dant, la per­fec­tion est inat­tei­gnable et des erreurs peuvent sur­ve­nir. C’est pour­quoi nous tra­vaillons tou­jours à nous amé­lio­rer et valo­ri­sons gran­de­ment vos retours, contri­bu­tions et liens vers de nou­velles études.

Non, mais nous essayons de le main­te­nir aus­si pré­cis que possible.

De nom­breux sys­tèmes de nota­tion ou cer­ti­fi­cats exa­minent une marque uni­que­ment sous un seul angle ou à un seul niveau. Par exemple, l’indice Higg (MSI) se concentre uni­que­ment sur l’utilisation et la pol­lu­tion d’une fibre. Rank-a-brand a for­te­ment mis l’ac­cent sur la ges­tion éner­gé­tique des uni­tés de pro­duc­tion et des sièges sociaux. Les cer­ti­fi­cats rela­tifs à la pro­duc­tion équi­table ou au « cradle-to-cradle » ne sont sou­vent acces­sibles qu’aux mul­ti­na­tio­nales telles que G‑Star et C&A. Paral­lè­le­ment, les marques plus petites pro­posent par­fois des pro­duits plus cir­cu­laires mais réa­lisent un chiffre d’af­faires trop faible pour se per­mettre d’ob­te­nir un tel certificat.

COSH ! se concentre prin­ci­pa­le­ment sur le trai­te­ment des infor­ma­tions rela­tives aux marques de mode durable et sou­haite per­mettre aux consom­ma­teurs de choi­sir plus faci­le­ment des vête­ments durables. Pour ce faire, nous uti­li­sons les infor­ma­tions reçues via nos éva­lua­tions, les décla­ra­tions en ligne des marques, nos connais­sances du sec­teur, les cer­ti­fi­cats de dura­bi­li­té et notre œil cri­tique. En cas de doute, nous consul­tons des bases de don­nées ou deman­dons des infor­ma­tions fac­tuelles. COSH ! ne peut pas se rendre sur place pour véri­fier un pro­ces­sus de pro­duc­tion ou effec­tuer des contrôles. Par consé­quent, nous véri­fions les numé­ros de cer­ti­fi­cats dans la mesure du possible.

En outre, nous véri­fions si les four­nis­seurs de tex­tiles avec les­quels une marque tra­vaille pro­duisent effec­ti­ve­ment les tis­sus men­tion­nés par la marque. COSH ! exa­mine avec un regard cri­tique une marque et ana­lyse si l’his­toire de dura­bi­li­té cor­res­pond aux vête­ments que la marque fabrique et vend dans des maga­sins phy­siques ou via d’autres canaux de vente.

COSH! exa­mine avec un regard cri­tique une marque et consi­dère si l’histoire de dura­bi­li­té cor­res­pond aux vête­ments que la marque fabrique et vend dans des maga­sins phy­siques ou via d’autres canaux de vente.