Birkenstock

Bir­ken­stock fabrique toutes ses chaus­sures dans ses propres usines situées à dif­fé­rents endroits en Alle­magne. Cela per­met de s’as­su­rer que l’u­sine res­pecte non seule­ment les régle­men­ta­tions euro­péennes strictes, mais qu’elle peut éga­le­ment être contrô­lée régu­liè­re­ment en ce qui concerne les pra­tiques éthiques et les condi­tions de tra­vail, telles que le paie­ment d’un salaire décent, des heures de tra­vail décentes, etc. 

La marque dis­pose d’un code de conduite qui détaille les pra­tiques de sécu­ri­té sur le lieu de tra­vail, mais ne nous donne pas de détails sur les four­nis­seurs. Nous ne sommes donc pas en mesure de véri­fier les pra­tiques éthiques tout au long de la chaîne d’approvisionnement.

La marque uti­lise du liège natu­rel et des mélanges de latex pour toutes les semelles des chaus­sures. Elle uti­lise éga­le­ment d’autres maté­riaux natu­rels pour la tige, tels que le cuir, le lin, la laine et le jute. Ces maté­riaux sont idéaux en rai­son de leur nature bio­dé­gra­dable et renou­ve­lable. Ils uti­lisent éga­le­ment des maté­riaux syn­thé­tiques tels que la micro­fibre, le poly­es­ter et leur propre créa­tion, le Bir­ko flor, en PVC et en laine polaire. Ces matières ne sont pas idéales en termes de rejet de micro­plas­tiques et d’autres effets sur la bio­di­ver­si­té, mais elles sont uti­li­sées en moindre quan­ti­té que les matières natu­relles.

La marque uti­lise éga­le­ment des adhé­sifs solubles dans l’eau et sans sol­vant qui sont béné­fiques pour l’en­vi­ron­ne­ment, mais ne men­tionne pas les autres pro­duits chi­miques ou l’u­ti­li­sa­tion d’eau. Elle ne men­tionne pas non plus ses maté­riaux d’em­bal­lage.

Les Bir­ken­stocks peuvent être consi­dé­rées comme cir­cu­laires en rai­son de la nature sépa­rable des san­dales, chaque com­po­sant étant consti­tué de mono­ma­té­riaux. Les mono­ma­té­riaux sont poten­tiel­le­ment recy­clables en fin d’u­ti­li­sa­tion. Mal­heu­reu­se­ment, il n’est pas cer­tain que les Bir­ken­stocks soient réel­le­ment recy­clables, car les chaus­sures sont sou­vent com­po­sées de pièces et de maté­riaux dif­fé­rents. La marque a éga­le­ment mis en place un ser­vice de répa­ra­tion, ce qui contri­bue éga­le­ment à leur nature circulaire.

Le siège de Bir­ken­stock est situé en Alle­magne, où se trouvent toutes les usines de fabri­ca­tion, ce qui rend cette par­tie de la chaîne très courte. Tou­te­fois, nous ne connais­sons pas les détails des four­nis­seurs, ce qui rend la lon­gueur réelle de la chaîne invé­ri­fiable. La marque pos­sède éga­le­ment ses propres maga­sins dans de nom­breux endroits à tra­vers le monde. La marque ne com­mu­nique pas son mode de trans­port, qui est un fac­teur cru­cial pour déter­mi­ner les dom­mages réels cau­sés par la lon­gueur de la chaîne.

Bir­ken­stock pro­pose une ligne de chaus­sures végé­ta­liennes, entiè­re­ment com­po­sées de fibres syn­thé­tiques. Elle uti­lise tou­te­fois une majo­ri­té de cuir et un peu de laine dans ses chaus­sures, mais ne men­tionne aucun détail sur le pro­ces­sus d’ap­pro­vi­sion­ne­ment et le bien-être des ani­maux. De ce fait, et en l’ab­sence de détails concer­nant les four­nis­seurs, nous ne pou­vons pas déter­mi­ner si la laine est obte­nue sans mules ou si le cuir pro­vient de sources éthiques. Ils n’ont pas non plus de code de conduite concer­nant le bien-être des animaux.

Les modèles de Bir­ken­stock sont intem­po­rels et durables grâce à leurs maté­riaux de haute qua­li­té et à leur aspect mini­mal. La marque existe depuis les années 1770, ce qui prouve l’at­trait éter­nel de ces san­dales, connues pour leur confort et leur dura­bi­li­té. Leur ser­vice de répa­ra­tion et leur gamme de pro­duits d’en­tre­tien garan­tissent éga­le­ment une uti­li­sa­tion pro­lon­gée de ces chaussures.

Mal­gré l’u­ti­li­sa­tion impor­tante de maté­riaux natu­rels et cir­cu­laires, Bir­ken­stock manque de dura­bi­li­té en rai­son de son manque de trans­pa­rence à de nom­breux niveaux. Il est essen­tiel que les marques soient trans­pa­rentes sur leur chaîne d’ap­pro­vi­sion­ne­ment, leur embal­lage et leurs méthodes de trans­port, ce que Bir­ken­stock ne fait pas. Si Bir­kens­to­ries nous racon­tait l’his­toire des per­sonnes qui fabriquent ces chaus­sures et ces pan­toufles, nous pour­rions recom­man­der cette marque sans hésiter.