Nos conseils pour un Noël vert : Comment trouver un sapin et des décorations durables pour Noël 

L’o­deur du vin chaud et des bis­cuits fraî­che­ment sor­tis du four, les lumières scin­tillantes qui décorent les rues et les mar­chés de Noël qui battent leur plein – les fêtes sont à nos portes, appor­tant de la joie, de nou­veaux sou­ve­nirs et de la paix…et de dura­bi­li­té ? Le sapin de Noël est bien sûr au cœur des fes­ti­vi­tés, mais vous êtes-vous déjà deman­dé dans quelle mesure votre arbre de Noël est éco­lo­gique ? 

À la lumière d’é­tudes récentes et de pré­oc­cu­pa­tions envi­ron­ne­men­tales crois­santes, les diverses options, qu’il s’a­gisse d’un vrai, d’un faux ou d’un arbre loué, invitent à y regar­der de plus près. Voi­ci quelques infor­ma­tions qui vous aide­ront à choi­sir l’arbre de Noël le plus durable.

Selon l’as­so­cia­tion alle­mande de pro­tec­tion des forêts, Lan­des­ver­band Hes­sen e.V., un hec­tare de culture d’arbres de Noël absorbe 145 tonnes de dioxyde de car­bone, filtre 300 tonnes de par­ti­cules de pous­sière et génère 100 tonnes d’oxy­gène sur une période de 10 ans. (Source : SDW) Bien que les exploi­ta­tions agri­coles conven­tion­nelles uti­lisent encore des her­bi­cides et des pes­ti­cides nocifs, leur poten­tiel éco­lo­gique mérite plus d’attention.

Une étude alle­mande de 2022 a conclu que les fermes d’arbres de Noël, y com­pris les pins, les épi­céas et les sapins, pour­raient ser­vir de sanc­tuaires cru­ciaux pour les popu­la­tions d’oi­seaux en déclin. Il s’a­git notam­ment du bruant jaune et de la linotte, en par­ti­cu­lier dans les régions domi­nées par des pra­tiques agri­coles inten­sives. Ces conclu­sions font écho à une autre étude réa­li­sée en 2018 dans le Sauer­land, en Alle­magne, qui indique que les plan­ta­tions d’arbres de Noël sont des habi­tats clés pour les alouettes lulu.

En Bel­gique, une autre étude a révé­lé que la varié­té des espèces de coléo­ptères – dont cer­taines sont en voie de dis­pa­ri­tion – était plus abon­dante dans les fermes d’arbres de Noël que dans les champs de maïs, bien qu’elle ne soit pas aus­si diver­si­fiée que dans les plan­ta­tions d’é­pi­céas. Les plan­ta­tions d’é­pi­céas ont géné­ra­le­ment moins d’in­trants chi­miques et un cycle de crois­sance plus long, ce qui les rend plus béné­fiques pour la bio­di­ver­si­té.

Une autre étude alle­mande a conclu que les exploi­ta­tions bio­lo­giques d’arbres de Noël pré­sen­taient une meilleure com­plexi­té d’ha­bi­tat. Cela per­met à un éven­tail plus diver­si­fié d’es­pèces végé­tales de s’é­ta­blir par rap­port à leurs homo­logues conven­tion­nels. L’é­tude pré­co­nise en par­ti­cu­lier de réduire l’u­ti­li­sa­tion d’her­bi­cides afin d’a­mé­lio­rer encore ces avan­tages éco­lo­giques.

Cela montre que le débat sur les arbres de Noël et leur culture doit être nuan­cé. Comme pour la plu­part des choses, la ques­tion n’est pas aus­si tran­chée qu’on pour­rait le pen­ser de prime abord.

L’ultime débat de Noël: un vrai sapin? Un faux sapin ou un sapin loué ?

Les vrais arbres dégagent le par­fum irrem­pla­çable des fêtes, les arbres arti­fi­ciels sont pra­tiques et les arbres loués sont tem­po­raires. Lors­qu’on y regarde de plus près, chaque choix révèle des impli­ca­tions éco­lo­giques complexes.

Réel, mais jetable : L’avantage de l’usage unique

Si les fermes d’arbres de Noël peuvent offrir des éco­sys­tèmes d’une telle valeur, pour­quoi choi­sir un arbre de Noël tra­di­tion­nel ? Culti­vés pen­dant une dizaine d’an­nées pour deve­nir l’au­then­tique pièce maî­tresse de votre fête, ces arbres ont une durée de vie unique. Les trois types d’arbres les plus ache­tés en Alle­magne sont le sapin de Nord­mann, l’é­pi­céa bleu et le Wol­le­mia. Aucune de ces espèces n’est indigène.

Une fois les fêtes de fin d’an­née pas­sées et les guir­landes enle­vées, ils sont aus­si reti­rés. De plus, ils ont sou­vent une empreinte car­bone impor­tante et invi­sible. Les pes­ti­cides, les engrais à base de com­bus­tibles fos­siles et les désher­bants contri­buent sou­vent à leur culture. En Alle­magne, par exemple, la part de mar­ché des arbres de Noël bio­lo­giques reste faible. Selon une étude réa­li­sée par Robin Wood en 2019, elle ne repré­sen­tait qu’en­vi­ron 0,6 % et est esti­mée à envi­ron 0,7 % aujourd’­hui.

La culture conven­tion­nelle des arbres de Noël est un far­deau pour la pla­nète et un risque poten­tiel pour la san­té. Le gly­pho­sate et la bifen­thrine, les her­bi­cides et insec­ti­cides sont tous éti­que­tés comme can­cé­ri­gènes pro­bables et sont absor­bés et héber­gés dans les aiguilles et l’é­corce des pins. Sans oublier les déchets de pro­duc­tion : envi­ron 40 % des sapins culti­vés sont éli­mi­nés sim­ple­ment parce qu’ils ne poussent pas assez droit. (Source : Bau­me­ria) Il est donc essen­tiel de s’ap­pro­vi­sion­ner auprès de four­nis­seurs éco­lo­giques et locaux si l’on opte pour un sapin de Noël tra­di­tion­nel à usage unique.

Exploi­ta­tions durables de sapins de Noël : De la mono­cul­ture à la diversité

La culture et la récolte des arbres de Noël exigent tra­di­tion­nel­le­ment une dépense d’éner­gie qui per­turbe l’é­qui­libre déli­cat de la nature. En quête d’é­qui­libre, des approches vision­naires de la culture des arbres de Noël ont vu le jour. Le sou­tien des pou­voirs publics est néces­saire pour accé­lé­rer la conver­sion holis­tique des plan­ta­tions en forêts. En Alle­magne, par exemple, les auto­ri­tés de Rhé­na­nie-du-Nord-West­pha­lie ont légi­fé­ré contre les vastes plan­ta­tions d’arbres de Noël afin de pro­té­ger les forêts indigènes.

Pro­po­sant un modèle durable de syl­vi­cul­ture et évi­tant l’ap­proche mono­cul­tu­relle qui est cou­rante en Alle­magne et à l’é­tran­ger, ces exploi­ta­tions s’e­nor­gueillissent d’un riche mélange d’arbres de Noël clas­siques, tels que l’é­pi­céa bleu et le sapin de Nord­mann, entre­cou­pés de hêtres et de chênes. Ce mélange déli­bé­ré garan­tit la san­té de la forêt et ren­force la résis­tance des arbres aux condi­tions cli­ma­tiques extrêmes et aux para­sites, éli­mi­nant ain­si la néces­si­té d’u­ti­li­ser des pes­ti­cides. Les ceri­siers pro­tègent les jeunes épi­céas des vents vio­lents et des pluies. Dans un scé­na­rio idéal, les plan­ta­tions reviennent à des espèces indi­gènes telles que les épi­céas, les sapins argen­tés et les pins pro­ve­nant de forêts indi­gènes. Ces arbres, lors­qu’ils sont récol­tés, font par­tie d’une ges­tion fores­tière proche de la nature.

Des cer­ti­fi­ca­tions fiables pour des arbres de Noël durables

Choi­sir des arbres culti­vés dans la région qui sou­tiennent l’é­co­sys­tème local est une pre­mière étape essen­tielle lorsque l’on opte pour le vrai. En adop­tant cette idée, la chasse au plus beau sapin peut se trans­for­mer en une excur­sion fami­liale pas­sion­nante, et peut-être en une his­toire à par­ta­ger au coin du feu la veille de Noël. Pour ceux qui pré­fèrent les arbres cer­ti­fiés, recher­chez des labels éco­lo­giques tels que EU-Bio-Sie­gel, Natur­land ou FSC (Forest Ste­ward­ship Coun­cil), cha­cun offrant des garan­ties dif­fé­rentes en matière de dura­bi­li­té. Les arbres culti­vés cer­ti­fiés éco­lo­giques font l’ob­jet d’un désher­bage natu­rel à l’aide de brosses ou de broyeurs avec désher­bage fin, ou d’un pâtu­rage contrô­lé à l’aide de mou­tons.

Vous cher­chez à défendre à la fois la dura­bi­li­té et les droits des tra­vailleurs ? Plon­gez dans le monde de ​“Fair­Trees”, membre de Fair Trade Dan­mark, une noble ini­tia­tive qui défend des pra­tiques de tra­vail éthiques. En Géor­gie, des cueilleurs de cônes dévoués atteignent des hau­teurs périlleuses pour récol­ter les graines des sapins de Nord­mann, l’arbre de Noël pré­fé­ré des Euro­péens.

Orner sa mai­son d’un arbre de Noël cer­ti­fié Fair­Trees, c’est asso­cier la conscience éco­lo­gique à un enga­ge­ment en faveur du tra­vail éthique, ce qui repré­sente peut-être le sum­mum des choix fes­tifs durables.

Le plastique c’est fantastique : Pratique mais coûteux

Les arbres de Noël arti­fi­ciels, avec leur pro­messe de dura­bi­li­té et de com­mo­di­té, posent leur propre lot de pro­blèmes. Des études montrent que l’em­preinte car­bone de ces arbres au cours de leur pro­duc­tion et de leur éli­mi­na­tion est par­ti­cu­liè­re­ment éle­vée. Pour arri­ver à un équi­libre avec un vrai arbre en termes d’é­mis­sions de CO2, vous devrez uti­li­ser votre arbre en plas­tique pen­dant plus de 15 ans. (Source : Bau­me­ria) Et que se pas­se­ra-t-il à la fin de son cycle de vie ? Il sera mis en décharge et met­tra des siècles à se dés­in­tégrer en par­ti­cules microplastiques.

Arbres en pot : Le cadeau durable

Si vous aimez le jar­di­nage ou si vous êtes prêt.e à vous y essayer, un arbre à feuilles per­sis­tantes en pot est sans doute l’op­tion d’arbre de Noël la plus durable. Gar­dez-le à l’in­té­rieur pen­dant sept jours au maxi­mum pour évi­ter qu’il ne s’ha­bi­tue trop aux tem­pé­ra­tures chaudes de l’in­té­rieur, ce qui ren­drait dif­fi­cile sa tran­si­tion vers le cli­mat exté­rieur plus froid.

Une fois la sai­son des fêtes ter­mi­née, si vous avez la place, envi­sa­gez de plan­ter l’arbre dans votre propre jar­din ou chez un ami ou un voi­sin. Décou­vrez l’en­tre­prise ber­li­noise Wun­der­tree, qui livre des sapins de Nord­mann en pot et plante un feuillu indi­gène pour chaque arbre ache­té, en col­la­bo­ra­tion avec la fon­da­tion Natur​-stif​ten​.de.

Louer un arbre : Le divin sapin

Pour ceux qui sou­haitent com­bi­ner l’au­then­ti­ci­té d’un véri­table arbre avec une approche plus durable, la loca­tion d’arbres devient de plus en plus popu­laire. Ima­gi­nez un feuillage per­sis­tant, luxu­riant et par­fu­mé, qui orne votre salon pour les fêtes de fin d’an­née, mais qui, au lieu de finir déchi­que­té et broyé, retourne à la terre pour y pous­ser encore plus haut en vue des célé­bra­tions de l’an­née sui­vante. Les ser­vices de loca­tion d’arbres sont des étoiles mon­tantes dans le pay­sage des fêtes de fin d’an­née, offrant une solu­tion gagnant-gagnant pour les amou­reux des arbres et de la planète.

Voi­ci com­ment cela fonc­tionne : des entre­prises telles que Replants, Green­tree (à Munich uni­que­ment) ou Weih­nacht­sur­wald en Alle­magne entre­tiennent ces arbres tout au long de l’an­née, puis les prêtent pour votre Noël. Vous pou­vez ain­si pro­fi­ter de l’as­pect, du tou­cher et du par­fum authen­tiques d’un véri­table arbre et, une fois les fêtes ter­mi­nées, l’arbre est ren­du, replan­té avec soin et conti­nue de pros­pé­rer. Cer­tains ser­vices vous per­mettent même de louer le même arbre année après année, créant ain­si une nou­velle tra­di­tion de vacances récon­for­tante qui est aus­si durable que sen­ti­men­tale. N’ou­bliez pas de véri­fier la cer­ti­fi­ca­tion éco­lo­gique !

Aux Pays-Bas, visi­tez Beter­boompje pour votre chef-d’œuvre des fêtes de fin d’an­née. L’en­tre­prise pro­pose à la fois la loca­tion et la com­pen­sa­tion des arbres abat­tus pour un impact à long terme. Chez Beter­boompje, vous pou­vez soit choi­sir un arbre avec une motte, que l’en­tre­prise replante après les fêtes, soit opter pour un arbre sans motte, ce qui entraîne la plan­ta­tion de deux bou­tures d’arbres bio­lo­giques ​“adop­tables” dans la forêt d’arbres de Noël de Beter­Boompje. Cette ini­tia­tive garan­tit un appro­vi­sion­ne­ment futur en arbres de Noël durables et réduit la demande d’arbres jetables.

Innovant et réutilisable : Le sapin de Noël graphique

De plus en plus de détaillants pro­posent des sapins de Noël sans plas­tique qui allient astu­cieu­se­ment l’in­no­va­tion et l’é­co­con­cep­tion. Ils se déploient en spi­rales ou s’é­lèvent en blocs gra­phiques impo­sants, sculp­tés à par­tir de sources de bois durables. Chaque courbe évoque un sen­ti­ment d’é­mer­veille­ment esthé­tique tout en défen­dant le mes­sage sous-jacent de la res­pon­sa­bi­li­té écologique.

A great example of this are the hand­made trees from the Ger­man com­pa­ny Fran­ky Tree. COSH! Mem­ber Fyk­sin Ate­lier part­ners up with them to gua­ran­tee a more sus­tai­nable packa­ging for ship­ping and sto­ring of the woo­den tree sculptures. 

Un délice en 2D : un art mural pour sapin de Noël 

Votre sapin de Noël vert n’a même pas besoin d’être un arbre, ni d’oc­cu­per tout l’es­pace. Créez un arbre de Noël sur votre mur à l’aide de vieux bibe­lots, d’au­to­col­lants, puis déco­rez-le avec des boucles d’o­reilles et d’autres objets que vous avez accu­mu­lés. C’est une alter­na­tive fan­tas­tique et durable qui laisse plus de place pour les acti­vi­tés de Noël.

Vieillir avec grâce : Acheter des articles de Noël d’occasion

Si le bri­co­lage n’est pas votre truc (nous avons tous connu ce désastre au pis­to­let à colle), vous pou­vez tou­jours faire un choix éco­lo­gique. Envi­sa­gez d’a­dop­ter un arbre arti­fi­ciel d’oc­ca­sion auprès d’un ami, d’un voi­sin ou d’une per­sonne de votre région. De cette façon, vous ne contri­buez pas à l’aug­men­ta­tion des déchets et vous sau­vez un arbre de la décharge.

Ornements : Au-delà des guirlandes et des étoiles en plastique

Dans la quête d’une célé­bra­tion des fêtes en har­mo­nie avec le bien-être de notre pla­nète, les orne­ments scin­tillants de votre sapin méritent d’être amé­lio­rés sur le plan de la dura­bi­li­té. Il est temps de dépas­ser l’ère des boules en plas­tique et des guir­landes syn­thé­tiques et d’a­dop­ter des maté­riaux natu­rels, des orne­ments remis à neuf et des orne­ments bri­co­lés. Avant d’en­vi­sa­ger de vous sépa­rer de votre col­lec­tion de déco­ra­tions de Noël en plas­tique, rap­pe­lez-vous que le sum­mum de la dura­bi­li­té consiste à réuti­li­ser ce que vous pos­sé­dez déjà et à évi­ter tout gas­pillage inutile. Si vous sou­hai­tez étof­fer votre col­lec­tion de déco­ra­tions de Noël, optez pour des pro­duits naturels.

L’a­ban­don du plas­tique ne signi­fie pas qu’il faille renon­cer au charme, à l’au­then­ti­ci­té ou aux étin­celles. À l’ap­proche de la sai­son, les fri­pe­ries déploient un tré­sor de délices fes­tifs, ce qui en fait un lieu idéal pour les ache­teurs sou­cieux de leur bud­get et du res­pect de l’en­vi­ron­ne­ment. Pen­sez à des déco­ra­tions joli­ment remises à neuf, telles que des boules de verre vin­tage, des pièces de céra­mique peintes à la main pro­ve­nant d’un mar­ché de Noël local, des figu­rines en bois soi­gneu­se­ment fabri­quées ou des bibe­lots héri­tés de votre grand-mère. Ces options ajoutent non seule­ment un carac­tère inimi­table à votre arbre, mais éli­minent éga­le­ment le besoin de maté­riaux à base de com­bus­tibles fossiles.

Si vous aimez bri­co­ler pen­dant les sombres mois d’hi­ver en siro­tant un cho­co­lat chaud, Pin­te­rest est une véri­table mine d’i­dées d’or­ne­ments durables à réa­li­ser soi-même. Décou­vrez toutes sortes de tuto­riels sur la fabri­ca­tion d’or­ne­ments à par­tir de maté­riaux réuti­li­sés tels que des chutes de tis­su, des cartes de vœux usa­gées ou même des bâtons de can­nelle et des fruits secs.

Ima­gi­nez un arbre orné de petits cou­vercles de bocaux trans­for­més en pay­sages hiver­naux ou de déli­cates formes en ori­ga­mi pliées à par­tir de chutes de papier. Créez vos propres bou­gies ou ima­gi­nez des lumières LED scin­tillantes entre­cou­pées d’or­ne­ments en pain d’é­pices faits mai­son ou de tranches d’a­grumes séchées. Les pos­si­bi­li­tés sont infinies.

Et après Noël : Un facteur clé de durabilité

Le des­tin de votre arbre de Noël après les fêtes influe consi­dé­ra­ble­ment sur son empreinte car­bone et consti­tue sou­vent le fac­teur le plus déter­mi­nant. La des­ti­na­tion la moins idéale pour ces arbres est la décharge, où le manque d’oxy­gène entraîne la trans­for­ma­tion du car­bone en méthane, un gaz à effet de serre dont la puis­sance est 80 fois supé­rieure à celle du CO2 sur une période de deux décen­nies. Selon les don­nées du Car­bon Trust, les émis­sions de car­bone d’un arbre qui finit dans une décharge sont quatre à cinq fois plus éle­vées que celles d’un arbre cor­rec­te­ment éli­mi­né (Source : The Guar­dian).

La règle d’or en matière d’é­li­mi­na­tion des arbres ? Le replan­ter, pour lui per­mettre de conti­nuer à pros­pé­rer. C’est là qu’in­ter­vient la loca­tion d’arbres de Noël. Un deuxième choix louable consiste à déchi­que­ter l’arbre et à le répandre dans les jar­dins ou les parcs, voire à le com­pos­ter, ce qui libère pro­gres­si­ve­ment son conte­nu en car­bone dans l’air sous forme de CO2.

Les arbres qui ont été culti­vés de manière conven­tion­nelle avec des pes­ti­cides et des her­bi­cides ne sont pas adé­quats pour le com­pos­tage ou la trans­for­ma­tion en copeaux de bois, car ces pro­duits chi­miques sont les­si­vés lors de la décom­po­si­tion.

Brû­ler l’arbre pour pro­duire de l’éner­gie entraîne des émis­sions de car­bone immé­diates, mais c’est mieux que de le mettre en décharge. De nom­breux four­nis­seurs d’arbres et conseils locaux pro­posent des pro­grammes de recy­clage gra­tuits et pra­tiques et des points de dépôt.

Que vous optiez pour la pièce à usage unique, que vous uti­li­siez un arbre à feuilles per­sis­tantes en pot, que vous louiez un arbre vivant, que vous ache­tiez un arbre d’oc­ca­sion ou que vous créiez un chef-d’œuvre artis­tique…, de nom­breuses options s’offrent à vous pour des fêtes de fin d’an­née plus durables. Faites de ce Noël vert le plus joyeux de votre vie, car quoi de mieux qu’une fête qui res­pecte à la fois la tra­di­tion et la vie elle-même ?