Joline Jolink

La plu­part des vête­ments sont fabri­qués au Por­tu­gal et en Rou­ma­nie. Ces pays étant situés en Europe, la pro­duc­tion est sou­mise aux condi­tions de tra­vail euro­péennes. Cela per­met à Joline Jolink de garan­tir des condi­tions de tra­vail éthiques, bien que nous ne sachions pas com­ment les choses se passent sur les sites de pro­duc­tion où les maté­riaux sont récol­tés ou pro­duits et trans­for­més en tissu. 

Une par­tie de la col­lec­tion est pro­duite en dehors de l’Eu­rope. Tous les vête­ments en denim sont fabri­qués par un pro­duc­teur turc à Istan­bul. Tant les matières pre­mières que les vête­ments finis sont pro­duits ici. Joline Jolink entre­tient depuis long­temps une étroite col­la­bo­ra­tion avec ce pro­duc­teur, ce qui per­met à la marque de s’as­su­rer que la pro­duc­tion se déroule dans des condi­tions de tra­vail sûres et équi­tables. Le coton bio­lo­gique béné­fi­cie éga­le­ment du cer­ti­fi­cat GOTS, qui véri­fie les condi­tions de tra­vail dans les usines.

Enfin, cer­tains vête­ments sont pro­duits en Chine. Mal­heu­reu­se­ment, peu d’in­for­ma­tions sont dis­po­nibles à ce sujet et nous ne pou­vons donc pas déter­mi­ner si ces vête­ments sont fabri­qués de manière éthique.

Joline Jolink uti­lise beau­coup de maté­riaux natu­rels dans sa col­lec­tion. Les vête­ments sont fabri­qués en coton bio­lo­gique, en lin et en Ten­cel. Ce der­nier est un tis­su doux fabri­qué à par­tir de cel­lu­lose d’eu­ca­lyp­tus, pro­ve­nant de forêts gérées durablement. 

La matière la plus uti­li­sée dans la col­lec­tion Joline Jolink est le coton bio­lo­gique. Cette matière est cer­ti­fiée par le GOTS (Glo­bal Orga­nic Tex­tile Stan­dard). Ce cer­ti­fi­cat atteste qu’au­cun pro­duit chi­mique n’est uti­li­sé dans le pro­ces­sus de pro­duc­tion. Les condi­tions de tra­vail sont éga­le­ment contrô­lées. Plu­sieurs vête­ments de Joline Jolink sont com­po­sés en par­tie de coton recy­clé, qui a été mélan­gé avec, par exemple, du coton bio­lo­gique neuf pour la qua­li­té du vête­ment.

La marque uti­lise encore de temps en temps des matières syn­thé­tiques telles que l’é­las­thanne ou le poly­es­ter recy­clé. L’é­las­thanne est néces­saire pour créer de l’é­las­ti­ci­té afin que les vête­ments soient confor­tables. En aug­men­tant le confort des vête­ments, Joline Jolink veut s’as­su­rer qu’un vête­ment est por­té plus sou­vent et plus longtemps. 

Outre les vête­ments, Joline Jolink pro­pose éga­le­ment des chaus­sures de sport bio­dé­gra­dables, végé­ta­liennes et sans plas­tique ! La semelle est en caou­tchouc natu­rel et l’as­sise plan­taire en liège recy­clé. La toile de la tige de la chaus­sure est éga­le­ment natu­relle, en coton bio­lo­gique. Les détails sont en cuir de pomme et le tis­su de la dou­blure est fabri­qué à par­tir de rési­dus de l’in­dus­trie du maïs.

Une par­tie des vête­ments de Joline Jolink est fabri­quée à par­tir de maté­riaux de rebut. Il s’a­git de tis­sus res­tants d’autres marques ou fabri­cants. De cette manière, les sur­plus peuvent encore avoir une vie au lieu d’être détruits et Joline Jolink a la pos­si­bi­li­té d’u­ti­li­ser des maté­riaux plus luxueux sans avoir besoin de nou­velles matières pre­mières. En uti­li­sant des sur­plus de tis­sus, Joline Jolink ne peut pas déter­mi­ner de quels maté­riaux sont faits les tis­sus. Il est donc pos­sible que des matières syn­thé­tiques telles que le poly­es­ter aient été uti­li­sées dans la collection.

Joline Jolink uti­lise les sur­plus recy­clés de son four­nis­seur afin de ne pas les gas­piller. Ain­si, aucune nou­velle matière pre­mière n’a été exploi­tée pour les vête­ments fabri­qués à par­tir de ces tis­sus. Du poly­es­ter recy­clé est éga­le­ment par­fois uti­li­sé dans les vêtements. 

Si cer­tains vête­ments sont com­pos­tables parce qu’ils sont entiè­re­ment com­po­sés de matières natu­relles, ce n’est pas le cas de plu­sieurs d’entre eux en rai­son de l’a­jout d’é­las­thanne. Ce mélange de dif­fé­rents maté­riaux rend les vête­ments plus dif­fi­ciles à recy­cler. Heu­reu­se­ment, les pour­cen­tages d’é­las­thanne dans les vête­ments sont très faibles.

Joline Jolink a fait un grand pas vers des matières véganes et sans plas­tique, un bon exemple de concep­tion circulaire !

Joline Jolink s’o­riente éga­le­ment vers un modèle com­mer­cial cir­cu­laire en lan­çant une pla­te­forme de seconde main. Si votre vête­ment est encore uti­li­sable, vous pou­vez le remettre à la marque lors d’une jour­née de col­lecte. Elle le sélec­tion­ne­ra, le contrô­le­ra et le répa­re­ra, si néces­saire, pour le revendre ensuite en seconde main. Depuis juillet 2021, vous trou­ve­rez une col­lec­tion de seconde main dans toutes les bou­tiques Joline Jolink sous le nom ​‘New Love’.

Une par­tie des vête­ments de Joline Jolink est pro­duite près de chez elle, par exemple au Por­tu­gal et en Rou­ma­nie. La marque néer­lan­daise col­la­bore éga­le­ment avec des pro­duc­teurs de tex­tiles néer­lan­dais locaux, comme Enschede Tex­tiel­stad.

Mais une par­tie de la pro­duc­tion a éga­le­ment lieu dans des pays non euro­péens, comme la Tur­quie et la Chine. Comme l’o­ri­gine des maté­riaux n’est pas connue, COSH! n’est pas en mesure d’é­va­luer si la marque a une chaîne courte.

La plu­part des vête­ments de Joline Jolink n’u­ti­lisent pas d’a­ni­maux. Par exemple, le cuir uti­li­sé pour les vête­ments est végé­ta­lien et fabri­qué à par­tir de poly­es­ter. Les bas­kets sont fabri­quées à par­tir de coton bio­lo­gique et de cuir de pomme, avec une assise plan­taire fabri­quée à par­tir de rési­dus végé­taux. Les éti­quettes des jeans sont éga­le­ment en cuir de pomme végétalien.

La marque uti­lise éga­le­ment de la laine dans sa col­lec­tion. Une par­tie de cette laine pro­vient d’ar­ticles en stocks dor­mant recy­clés, de sorte qu’au­cun ani­mal n’est direc­te­ment impli­qué. Joline Jolink col­la­bore éga­le­ment avec un éle­veur de mou­tons du Lim­bourg. La marque a ain­si conçu un man­teau d’hi­ver en laine néer­lan­daise. Les Kem­pische Hei­des­cha­pen y paissent dans le cadre de la ges­tion de la nature, leur laine étant aupa­ra­vant un déchet.

Par ailleurs, la marque uti­lise par­fois la laine d’autres mou­tons. Pour s’as­su­rer que ces maté­riaux sont durables et res­pec­tueux des ani­maux, Joline Jolink n’u­ti­lise que de la laine bio­lo­gique et sans mules.

Avec cette marque, vous trou­ve­rez des vête­ments tou­jours appro­priés, que vous pou­vez com­bi­ner de manière décon­trac­tée ou pour le tra­vail et que vous pou­vez por­ter en toute sai­son ou année. Le noir, le blanc, les tons pas­tel, le vert, le rouge, le rose et l’o­range font par­tie de la palette de cou­leurs de la marque, ce qui vous per­met de consti­tuer une garde-robe variée. En termes d’im­pri­més, vous trou­ve­rez des rayures et des car­reaux. Joline Jolink pro­pose prin­ci­pa­le­ment des vête­ments amples, mais aus­si des coupes plus ajus­tées afin que vous puis­siez trou­ver votre bon­heur sur votre corps. Vous pou­vez ain­si por­ter les pièces de cette marque pen­dant des années et les com­bi­ner avec le reste de votre garde-robe.

Récem­ment, Joline Jolink s’est impo­sé une limite de pro­duc­tion. La marque veut pro­duire un maxi­mum de 20 000 vête­ments par an pour évi­ter la sur­pro­duc­tion et la sur­con­som­ma­tion. Joline sou­haite ain­si se concen­trer sur l’a­mé­lio­ra­tion des modèles et mon­trer la voie vers un mode de fonc­tion­ne­ment plus durable et plus cir­cu­laire.

La crois­sance de la pla­te­forme de seconde main ​“New Love” est éga­le­ment impor­tante. Elle montre que les gens veulent co-inves­tir dans la qua­li­té et la lon­gé­vi­té de leurs achats chez Joline Jolink.

Joline Jolink se sou­cie des condi­tions de tra­vail éthiques et pro­duit donc une grande par­tie de sa col­lec­tion en Europe. Mal­heu­reu­se­ment, nous ne dis­po­sons pas de beau­coup d’in­for­ma­tions sur les usines, la marque ne com­mu­ni­quant que les pays de pro­duc­tion. De plus, l’o­ri­gine des maté­riaux n’est sou­vent pas tra­çable. La marque n’est donc pas très bien pla­cée en termes de transparence.