el.résidu

Cette marque uni­per­son­nelle a été fon­dée et est située à Amster­dam, tan­dis que la source et la pro­duc­tion se trouvent entiè­re­ment en Inde. Pour sa toute pre­mière col­lec­tion, Ella tra­vaille avec une asso­cia­tion indienne à but non lucra­tif appe­lée Sahe­li Women. Leur objec­tif est d’ai­der finan­ciè­re­ment les femmes des zones rurales du Rajas­than en créant une mode éthique. Cet ate­lier, qui appar­tient à des femmes, est fier de ses prin­cipes équi­tables et inclu­sifs et de sa capa­ci­té à accroître la pros­pé­ri­té de ces femmes en leur offrant des moyens de sub­sis­tance. Ces femmes apprennent les tech­niques de bro­de­rie tra­di­tion­nelles et modernes, et leur ate­lier est un espace de créa­tion sans crainte, où ces femmes peuvent éga­le­ment choi­sir leurs horaires de tra­vail et leurs congés. Ella tra­vaille éga­le­ment avec un autre site de pro­duc­tion à Del­hi, avec lequel elle entre­tient des rela­tions depuis le début de la marque, et est en train de coopé­rer avec d’autres sites de pro­duc­tion, éga­le­ment situés en Inde (2023).

Fière de ce par­te­na­riat, Ella appose sur chaque vête­ment une éti­quette conte­nant une petite his­toire sur le fabri­cant des articles, afin d’in­for­mer le consom­ma­teur final du pro­ces­sus de fabri­ca­tion du vête­ment. Sa pre­mière col­lec­tion est un hom­mage à l’his­toire et à la culture indiennes, et per­met de conser­ver plus long­temps ces saris anciens, tra­di­tion­nel­le­ment pré­cieux, et de leur don­ner de la valeur. Cela per­met éga­le­ment de dif­fu­ser la culture et l’hé­ri­tage que chaque sari porte en lui.

Ella met un point d’hon­neur à n’u­ti­li­ser que des tis­sus de récu­pé­ra­tion, des tis­sus d’oc­ca­sion et des tis­sus vin­tage pour tous ses vête­ments. Elle est entrée en contact avec des four­nis­seurs indiens qui dis­po­saient d’un stock impor­tant de vieux saris, et elle a déci­dé de leur don­ner une seconde vie. Les saris trai­tés par Sahe­li Women sont déjà por­tés et col­lec­tés pour être recy­clés en robes, jupes et che­mises, et les saris en soie pro­ve­nant du four­nis­seur ayant un stock impor­tant de vieux saris ont été uti­li­sés pour les motifs mate­las­sés de la collection.

Comme il s’a­git de vête­ments recy­clés, il est impos­sible de connaître la com­po­si­tion exacte des tis­sus. Tou­te­fois, cer­tains pro­duits sont fabri­qués à par­tir d’un maté­riau recy­clé conte­nant des mélanges de vis­cose et de poly­es­ter. Cer­tains pro­duits contiennent un mélange de coton et de soie, ces deux fibres natu­relles étant douces pour la peau. D’autres vête­ments sont com­po­sés à 100 % de soie. La plu­part de ces maté­riaux sont natu­rel­le­ment bio­dé­gra­dables, ce qui les rend béné­fiques pour l’en­vi­ron­ne­ment. La seule matière syn­thé­tique non recy­clée uti­li­sée par la marque est le rem­bour­rage des vête­ments mate­las­sés, ce qui ren­force la soli­di­té des maté­riaux uti­li­sés et accroît la lon­gé­vi­té du vête­ment, tout en l’é­loi­gnant des décharges.

Jus­qu’à pré­sent, toute la pro­duc­tion et le recy­clage sont effec­tués sans uti­li­ser d’eau ni de pro­duits chi­miques pen­dant le pro­ces­sus, ce qui garan­tit un impact mini­mal des vête­ments sur l’en­vi­ron­ne­ment en évi­tant l’u­ti­li­sa­tion et la pol­lu­tion de l’eau ou la libé­ra­tion de pro­duits chi­miques toxiques dans l’é­co­sys­tème. Les déchets tex­tiles pro­duits au cours du pro­ces­sus de concep­tion sont éga­le­ment mini­mi­sés et évi­tés en uti­li­sant les chutes ou les restes pour fabri­quer des sacs à vête­ments ou des acces­soires tels que des chou­chous ou des déco­ra­tions de Noël.

En ce qui concerne l’em­bal­lage, des sacs en plas­tique sont uti­li­sés pour la bou­tique en ligne jus­qu’à ce qu’une alter­na­tive plus durable puisse être adop­tée (2023), ce qui sera plus facile au fur et à mesure que l’en­tre­prise se déve­lop­pe­ra. Dans la mesure du pos­sible, ces sacs sont réuti­li­sés puis recy­clés, et leur quan­ti­té est réduite au mini­mum. Tou­te­fois, les achats effec­tués lors d’é­vé­ne­ments en direct sont embal­lés dans des sacs en papier qui n’ont pas de revê­te­ment nocif, ce qui les rend faci­le­ment bio­dé­gra­dables.

Ella recom­mande de sus­pendre les vête­ments pour les faire sécher plu­tôt que d’u­ti­li­ser des sèche-linge, ce qui per­met non seule­ment de réduire les émis­sions de car­bone, mais aus­si de conser­ver la fraî­cheur des tis­sus plus long­temps. Actuel­le­ment, elle n’ex­pé­die ces vête­ments qu’à l’in­té­rieur de l’Eu­rope, ce qui réduit les émis­sions dues au trans­port, mais elle offre éga­le­ment la pos­si­bi­li­té d’or­ga­ni­ser un ramas­sage gra­tuit au bureau d’Am­ster­dam, ce qui incite à réduire l’im­pact des émis­sions dues au trans­port sur l’en­vi­ron­ne­ment.

Cette marque tra­vaille exclu­si­ve­ment avec des maté­riaux usa­gés et recy­clés, en leur don­nant une nou­velle vie. Ella aime le concept des maté­riaux de seconde main, affir­mant que les maté­riaux usa­gés ont une cer­taine beau­té et un cer­tain charme qui les rendent uniques et plus spé­ciaux pour la per­sonne qui les porte. La plu­part des pro­duits sont des mélanges de maté­riaux, mais comme leur com­po­si­tion ne peut être connue en rai­son de leur nature upcy­clée, nous ne pou­vons pas savoir si ces pro­duits conte­nant des mélanges syn­thé­tiques sont recy­clables. Tou­te­fois, il existe éga­le­ment des mélanges de maté­riaux natu­rels, qui sont bio­dé­gra­dables, et cer­tains pro­duits mono-maté­riaux fabri­qués à par­tir de soie 100 % recy­clée, qui seraient faciles à recy­cler à la fin de leur utilisation.

Cette marque est située à Amster­dam, et sa pro­duc­tion et son appro­vi­sion­ne­ment se font en Inde. L’un des par­te­naires de pro­duc­tion est situé au Rajas­than, et un autre à Del­hi, ce qui, étant situé en Inde loin du siège à Amster­dam, aug­mente la lon­gueur de la chaîne, et actuel­le­ment le mode de trans­port est tou­jours l’a­vion. Cepen­dant, Ella essaie de réduire autant que pos­sible l’im­pact des émis­sions dues au trans­port en limi­tant le trans­port au mini­mum et uni­que­ment pour les trans­ports en vrac, ou en le rame­nant elle-même lors­qu’elle visite les ins­tal­la­tions, ce qu’elle fait régu­liè­re­ment afin de garan­tir des condi­tions de tra­vail éthiques et d’en­tre­te­nir des rela­tions per­son­nelles. Une fois arri­vés à Amster­dam, les pro­duits sont expé­diés uni­que­ment en Europe, ce qui per­met de main­te­nir une chaîne courte et de réduire les émis­sions dues au transport.

Cette marque ne tra­vaille qu’a­vec des pro­duits recy­clés et, jus­qu’à pré­sent, avec des maté­riaux ne pro­ve­nant pas d’a­ni­maux. Cepen­dant, à l’ex­cep­tion des articles en soie, les cocons de soie n’ont pas eu besoin d’être uti­li­sés direc­te­ment pour créer les vête­ments d’el.résidu, puis­qu’ils sont recy­clés. Mais nous ne savons pas si les larves sont libé­rées de leurs cocons avant la fabri­ca­tion de la soie (soie de la paix) ou si elles sont uti­li­sées en tota­li­té. Cela a une inci­dence sur le bien-être des ani­maux. Qu’il s’a­gisse de soie de la paix ou de soie conven­tion­nelle, c’est une bonne chose que ce maté­riau de qua­li­té soit réutilisé.

Cette marque tra­vaille avec des fibres de haute qua­li­té telles que la soie et le coton, qui ont une capa­ci­té de régu­la­tion ther­mique et peuvent donc être uti­li­sées à n’im­porte quelle tem­pé­ra­ture. Les matières en vis­cose et en poly­es­ter sont res­pi­rantes et les cou­leurs res­tent écla­tantes plus long­temps. Tous les maté­riaux qui se sont fra­gi­li­sés en rai­son de leur carac­tère usa­gé sont trans­for­més en vête­ments mate­las­sés avec un rem­bour­rage syn­thé­tique à l’in­té­rieur afin de les rendre plus robustes et de pro­lon­ger leur durée de vie. Des ins­truc­tions de lavage et d’en­tre­tien sont éga­le­ment four­nies pour réduire l’u­sure des vête­ments.

Ella insiste sur la valeur des maté­riaux usa­gés et sur le fait que leurs imper­fec­tions doivent être vues sous un angle posi­tif plu­tôt que néga­tif. Elle insiste sur le fait que ces imper­fec­tions ajoutent du charme et rendent le vête­ment unique et spé­cial pour celui qui le porte. 

Les vête­ments recy­clés ne pou­vant être repro­duits à l’i­den­tique, chaque article est unique et com­porte une impres­sion dif­fé­rente. Ella a fait en sorte que 40 % de la col­lec­tion soit non gen­ré et les a conçus pour que cha­cun puisse les por­ter en fonc­tion de ses pré­fé­rences per­son­nelles. Les articles ont éga­le­ment une large gamme de coupes, ce qui per­met de les uti­li­ser même en cas de chan­ge­ments cor­po­rels. Les motifs sont intem­po­rels et lumi­neux, et apportent un sen­ti­ment de cha­leur à ceux qui les portent et à tous ceux qui les voient. 

La meilleure chose à faire est d’ai­mer et de ché­rir votre achat el.résidu, et de le gar­der longtemps.

Ella fait preuve d’une grande trans­pa­rence en ce qui concerne tous les pro­ces­sus de cette marque, de la maté­ria­li­té aux pro­ces­sus de fabri­ca­tion des vête­ments. Son objec­tif pour cette marque est d’ac­croître les connais­sances sur les pro­ces­sus de fabri­ca­tion des vête­ments au sein de la popu­la­tion géné­rale, c’est pour­quoi elle inclut avec chaque article une éti­quette com­pre­nant une his­toire sur le fabri­cant et le pro­ces­sus de fabri­ca­tion. Elle explique éga­le­ment que, bien qu’il lui soit impos­sible de connaître la com­po­si­tion exacte de chaque maté­riau, elle indique la maté­ria­li­té dans la page de des­crip­tion de chaque pro­duit, avec des détails sur les avan­tages et les incon­vé­nients de chaque matériau. 

Ella a éga­le­ment par­lé à COSH! et a même four­ni une adresse e‑mail à laquelle on peut s’a­dres­ser pour toute ques­tion concer­nant la marque, les par­te­naires, la mis­sion ou tout ce qui concerne les pro­ces­sus de travail.