Ammehoela

Les fon­da­trices d’Am­me­hoe­la, Anouk Bin­dels et Sabine Dis­veld, se sont appuyées sur leur expé­rience dans l’in­dus­trie tex­tile pour lan­cer la marque en met­tant l’ac­cent sur une pro­duc­tion durable, créa­tive et res­pon­sable. Elles visent à la fois le suc­cès com­mer­cial et un impact posi­tif, en encou­ra­geant les pra­tiques éthiques et durables dans l’in­dus­trie.

Amme­hoe­la est cer­ti­fiée GOTS. Cette cer­ti­fi­ca­tion garan­tit qu’une par­tie de la col­lec­tion est pro­duite de manière éthique.

Le cer­ti­fi­cat véri­fie que les vête­ments répondent à des normes sociales éle­vées, telles que des salaires équi­tables, des condi­tions de tra­vail sûres et l’ab­sence de tra­vail des enfants.

En tant que mères, Anouk et Sabine s’im­pliquent éga­le­ment dans leur col­lec­tion. Pour chaque article ven­du, elles reversent une par­tie à la fon­da­tion Stich­ting Babys­pul­len aux Pays-Bas, afin d’ai­der les enfants locaux dans le besoin.

La ligne pour enfants d’Am­me­hoe­la uti­lise prin­ci­pa­le­ment du coton bio­lo­gique, qui est culti­vé avec moins d’eau et sans pes­ti­cides nocifs. Leurs pro­duits portent éga­le­ment le label GOTS, qui garan­tit l’ab­sence de pro­duits chi­miques dan­ge­reux dans la pro­duc­tion et des condi­tions de fabri­ca­tion sûres.

Tou­te­fois, la col­lec­tion com­prend des articles tels que des man­teaux en poly­es­ter et des vête­ments de fête à paillettes, qui ne sont pas bio­dé­gra­dables et qui libèrent des micro­plas­tiques au lavage. Ils uti­lisent éga­le­ment des mélanges de tis­sus, comme le coton bio­lo­gique mélan­gé à de l’é­las­thanne, qui sont dif­fi­ciles à recy­cler.

Amme­hoe­la ne divulgue pas de détails spé­ci­fiques sur l’o­ri­gine de ses maté­riaux ni sur ses lieux de pro­duc­tion.

La marque pos­sède des maga­sins dans le monde entier, notam­ment en Nou­velle-Zélande, aux États-Unis, au Cana­da, en Europe et en Asie, mais ne donne pas de détails sur ses méthodes d’ex­pé­di­tion ou ses maté­riaux d’emballage.

La col­lec­tion d’Am­me­hoe­la com­prend des articles conte­nant un pour­cen­tage éle­vé de matières syn­thé­tiques, ce qui les rend dif­fi­ciles à recy­cler. Les articles fabri­qués à par­tir de matières natu­relles comme le coton bio­lo­gique sont plus recy­clables, ce qui per­met à la marque d’être plus durable. COSH! conseille de véri­fier la recy­cla­bi­li­té sur les éti­quettes.

Les fon­da­teurs ont pour objec­tif d’aug­men­ter la pro­duc­tion de col­lec­tions entiè­re­ment bio­lo­giques et à base de maté­riaux recy­clés à l’a­ve­nir.

Les infor­ma­tions sur l’ap­pro­vi­sion­ne­ment en maté­riaux et les sites de pro­duc­tion ne sont pas dis­po­nibles, ce qui rend dif­fi­cile le cal­cul de la lon­gueur et de l’im­pact de la chaîne d’ap­pro­vi­sion­ne­ment d’Ammehoela.

COSH! soup­çonne qu’une par­tie de la pro­duc­tion a lieu en Chine et que la marque a donc une longue chaîne d’approvisionnement.

Amme­hoe­la n’u­ti­lise pas de matières ani­males dans ses pro­duits, ce qui en fait une marque végane en théorie.

Les vête­ments pour enfants d’Am­me­hoe­la s’a­dressent aus­si bien aux gar­çons qu’aux filles. Les col­lec­tions ont des thèmes dif­fé­rents et sont tou­jours pleines d’ar­ticles gais et cool qui peuvent être por­tés de façon non gen­rée et sont idéaux pour être mélan­gés et assor­tis. Les coupes sont décon­trac­tées et confor­tables, par­faites pour les enfants qui veulent décou­vrir le monde en jouant.

Les clients peuvent trou­ver des infor­ma­tions détaillées sur l’en­tre­tien sur chaque page de pro­duit, bien qu’au­cun ser­vice de répa­ra­tion ne soit proposé.

Amme­hoe­la n’est pas très bien notée en termes de trans­pa­rence, car peu d’in­for­ma­tions sont dis­po­nibles sur l’o­ri­gine des maté­riaux et les lieux de pro­duc­tion. Il est donc dif­fi­cile de déter­mi­ner le degré de dura­bi­li­té et d’é­thique de la marque. 

La marque a clai­re­ment une marge d’a­mé­lio­ra­tion en termes de trans­pa­rence. Le par­tage du cer­ti­fi­cat GOTS serait déjà un ajout posi­tif, par exemple.