12 décembre 2023
La réglementation française en matière d’emballage : Un guide pour une mise en conformité rapide
- REP
- Emballage
Nos gouvernements vont-ils tirer la sonnette d’alarme sur le réchauffement climatique ?
Le rapport du GIEC vient d’être publié : il lance un dernier avertissement. Le terme “réchauffement climatique” est dorénavant un euphémisme. Notre planète se réchauffe à un rythme sans précédent et difficilement supportable.
Les gouvernements ne peuvent plus retarder ou atténuer le phénomène. La bonne nouvelle ? Nous disposons de guides, d’outils et de ressources pour éviter une catastrophe imminente.
Depuis 30 ans, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) publie, l’un après l’autre, des rapports alarmants sur l’état de la planète. Pendant ce temps, la fenêtre d’opportunité pour empêcher un réchauffement de la planète plus important se referme.
L’année qui vient de s’écouler a marqué un tournant dans le domaine des catastrophes naturelles. Des villages entiers au Bangladesh, au Pakistan et en Californie ont été balayés par des pluies torrentielles et des inondations. Des incendies de forêt ont ravagé des millions d’hectares et des habitations en Grèce et en Espagne. Les sécheresses provoquent des pénuries d’eau qui mettent en danger la vie des populations, et les récoltes faiblissent dans la Corne de l’Afrique, en Italie et aux États-Unis.
L’Italie est confrontée à la pire sécheresse qu’elle ait connue depuis 70 ans, ses lacs et ses rivières atteignant un niveau historiquement bas. Pendant ce temps, des millions de personnes fuient la désertification en pleine expansion dans la Corne de l’Afrique. Pour la première fois dans l’histoire, les Alpes ont manqué de neige durant la saison de ski. Le climat change à un rythme effréné.
Dans le monde entier, des centaines de scientifiques ont collaboré au cours des huit dernières années, compilant ce qui devrait être la Bible de tous les gouvernements qui souhaitent éviter une catastrophe à grande échelle.
Si la communauté internationale ne parvient pas à mettre en œuvre collectivement une décarbonisation immédiate et radicale de tous les secteurs au cours de cette décennie, le rapport 2030 suivant décrira à une réalité postérieure à 1,5 degré.
Les personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays sont déjà en première ligne du changement climatique. L’Afrique accueille à elle seule plus d’un tiers des déplacements forcés dans le monde. Les personnes qui vivent dans les points chauds du climat, où les conditions de vie deviennent de plus en plus hostiles en raison du réchauffement de la planète, manquent de fonds et de ressources pour s’adapter. La déstabilisation du climat agit comme un multiplicateur, exacerbant les tensions et les conflits entre les hommes et les animaux qui luttent pour leur survie. “La justice climatique est essentielle car ceux qui ont le moins contribué au changement climatique sont touchés de manière disproportionnée”, a déclaré Aditi Mukherji, l’un des 93 auteurs de ce rapport de synthèse.
Par conséquent, la responsabilité d’agir incombe à ceux qui détiennent les ressources et les moyens financiers pour initier la grande transformation. Cela nécessite un effort collectif et une refonte du système qui doit être menée par les nations les plus industrialisées. Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a déclaré que “les pays riches doivent s’engager à atteindre la neutralité carbone aussi proche que possible de 2040 et non 2050″, comme ils s’y sont engagés. Il a également appelé à un arrêt immédiat du financement de l’extraction du charbon.
Comme l’a écrit la poétesse Rupi Kaur,
Chaque individu doit acheter cinq nouveaux articles par an et rester dans les limites de la planète. The Paris Agreement report.
L’industrie de la mode doit se responsabiliser et repenser et réformer ses structures existantes, qui favorisent la surconsommation et la surproduction au détriment des personnes et de la planète. Le rapport du Hot or Cool Institute publié au début de l’année a fourni des données quantifiables montrant que les émissions induites par la mode des 20 % les plus riches des pays du G20 sont 20 fois plus élevées que celles des 20 % les plus pauvres. D’après cette analyse, les 20 % les plus riches du Royaume-Uni doivent réduire leur empreinte de consommation de mode de 83 % pour atteindre l’objectif de 1,5 degré de l’accord de Paris. Selon leur rapport, chaque individu doit acheter cinq nouveaux articles par an et rester dans les limites de la planète. Nous devons redéfinir personnellement la suffisance, en nous concentrant sur ce dont nous avons besoin plutôt que sur ce que nous voulons, en exigeant des entreprises de fast fashion qu’elles reconstruisent leurs modèles économiques en plaçant le bien-être de la planète au centre de leurs préoccupations. La législation doit faire respecter ce que l’économie de marché, axé sur le profit, n’est pas en mesure d’imposer.
Le climat, les écosystèmes et les sociétés de la planète sont interconnectés et les effets du dérèglement dépassent notre entendement. S’il n’est plus possible de remettre à plus tard la régénération, la solution réside dans un développement résilient au changement climatique. Or, cet objectif devient de plus en plus difficile à atteindre à mesure que le réchauffement de la planète s’accentue.
Par conséquent, nos choix d’aujourd’hui décideront du sort des générations futures. “Le rythme et l’ampleur de ce qui a été fait jusqu’à présent, ainsi que les plans actuels, sont insuffisants pour lutter contre le changement climatique”, a ajouté le GIEC. S’il est encore possible de changer de cap, nos actions immédiates et nos décisions législatives détermineront dans quelle mesure notre planète sera vivable dans un avenir proche.
Vous pouvez consulter le rapport au complet ici.
12 décembre 2023
7 décembre 2023
14 novembre 2023