Stine Goya

Stine Goya ne fait preuve d’au­cune trans­pa­rence en ce qui concerne ses ins­tal­la­tions de pro­duc­tion ou ses four­nis­seurs. Cer­taines des­crip­tions de vête­ments indiquent une pro­duc­tion au Por­tu­gal ou en Ita­lie, mais aucune autre infor­ma­tion n’est four­nie. L’en­tre­prise est cen­sée avoir un code de conduite, mais celui-ci est introu­vable. COSH! n’est donc pas en mesure de véri­fier leurs pra­tiques concer­nant les per­sonnes qui font par­tie de leur chaîne d’approvisionnement.

Stine Goya uti­lise une mul­ti­tude de maté­riaux allant du natu­rel au syn­thé­tique. Ils uti­lisent du coton, y com­pris du coton bio­lo­gique, du cuir et de la laine. Elle uti­lise éga­le­ment des matières syn­thé­tiques et semi-syn­thé­tiques telles que le caou­tchouc recy­clé, les paillettes recy­clées, le poly­es­ter, le poly­es­ter recy­clé, le poly­amide, l’é­las­thanne et le nylon. Ils uti­lisent éga­le­ment de la vis­cose cer­ti­fiée FSC (Forest Ste­ward­ship Coun­cil), qui garan­tit une ges­tion durable des forêts et des envi­rons d’où pro­vient la viscose. 

Même si nous appré­cions l’u­ti­li­sa­tion de maté­riaux recy­clés, la marque a encore un long che­min à par­cou­rir en ce qui concerne l’u­ti­li­sa­tion de maté­riaux durables. Elle ne men­tionne pas non plus l’u­ti­li­sa­tion durable de l’eau et des pro­duits chi­miques, ni ses maté­riaux d’emballage.

Chez COSH!, nous ne pou­vons pas, en toute conscience, qua­li­fier cette marque de cir­cu­laire. La plu­part des vête­ments sont des mélanges de maté­riaux, ce qui les rend très dif­fi­ciles à recy­cler en fin d’u­ti­li­sa­tion. Tou­te­fois, l’u­ti­li­sa­tion de maté­riaux recy­clés peut être louable, car elle per­met de conser­ver ces maté­riaux plus longtemps. 

Cette marque est située au Dane­mark, mais cela ne donne pas beau­coup d’in­for­ma­tions sur la chaîne d’ap­pro­vi­sion­ne­ment. Nous pou­vons sup­po­ser que cer­taines par­ties de la pro­duc­tion sont réa­li­sées au Por­tu­gal et en Ita­lie, ce qui, étant sur le même conti­nent, serait une bonne nou­velle, mais le manque d’in­for­ma­tions rend la lon­gueur réelle de la chaîne invérifiable.

Stine Goya uti­lise des matières ani­males telles que la laine et le cuir, mais ne donne pas plus de détails concer­nant l’ap­pro­vi­sion­ne­ment éthique de ces matières et le trai­te­ment éthique des animaux.

En rai­son de la nature oné­reuse de la marque, on peut sup­po­ser que les vête­ments sont de grande qua­li­té et qu’ils durent long­temps. La marque four­nit éga­le­ment des conseils d’en­tre­tien per­son­na­li­sés pour chaque matière afin que le consom­ma­teur puisse uti­li­ser le vête­ment le plus long­temps pos­sible. Les vête­ments sont éga­le­ment intem­po­rels et dépassent les ten­dances éphé­mères.

Stine Goya a un long che­min à par­cou­rir en matière de trans­pa­rence. Ils ont une page dédiée à la res­pon­sa­bi­li­té, mais elle est vide. Une plus grande trans­pa­rence ne don­ne­rait pas seule­ment plus de cré­di­bi­li­té à la marque elle-même, mais elle nous don­ne­rait éga­le­ment l’oc­ca­sion de reflé­ter équi­ta­ble­ment leurs pra­tiques éthiques dans tous les aspects susmentionnés.