Roberto Collina

La pro­duc­tion est entiè­re­ment réa­li­sée en Ita­lie. Nous sup­po­sons donc que les vête­ments sont pro­duits d’une manière éthi­que­ment accep­table, car tous les fabri­cants ita­liens doivent res­pec­ter les lois et régle­men­ta­tions strictes de l’U­nion euro­péenne en matière de travail.

La col­lec­tion de Rober­to Col­li­na uti­lise des maté­riaux durables tels que le lin et l’é­co-vis­cose. La marque uti­lise éga­le­ment exclu­si­ve­ment du coton Sea Island. Il s’a­git d’un type de coton culti­vé de manière éthique uni­que­ment sur les îles de la Bar­bade et de la Jamaïque. Grâce au cli­mat de ces îles, il faut géné­ra­le­ment moins d’eau que pour faire pous­ser d’autres cotons non bio­lo­giques. La col­lec­tion com­prend éga­le­ment quelques pro­duits fabri­qués à par­tir de coton bio­lo­gique.

La marque uti­lise éga­le­ment des maté­riaux moins durables, comme le poly­es­ter et le poly­amide. Le poly­amide est uti­li­sé en petites quan­ti­tés dans les tri­cots pour pré­ser­ver la coupe des vête­ments, afin qu’ils res­tent beaux plus long­temps.

Rober­to Col­li­na orga­nise des opé­ra­tions de net­toyage pour pré­ser­ver l’en­vi­ron­ne­ment en Ita­lie. En col­la­bo­ra­tion avec Plas­tic Free Odv Onlus, ils orga­nisent des net­toyages de la rivière Po. Il s’a­git d’une asso­cia­tion béné­vole qui informe et sen­si­bi­lise aux dan­gers de la pro­pa­ga­tion du plas­tique dans l’en­vi­ron­ne­ment, notam­ment dans l’eau.

Les col­lec­tions ne mélangent géné­ra­le­ment pas les maté­riaux, ce qui les rend plus cir­cu­laires. Les vête­ments com­po­sés d’un seul maté­riau sont plus faciles à recy­cler après usage que lorsque dif­fé­rents maté­riaux ont été mélan­gés. Il est tou­te­fois pos­sible de recy­cler des pulls conte­nant un mélange de deux fibres au maxi­mum, ce qui rend la qua­si-tota­li­té des vête­ments Rober­to Col­li­na recyclables.

Les vête­ments entiè­re­ment fabri­qués en maté­riaux natu­rels, tels que le coton, le lin ou la laine, sont bio­dé­gra­dables.

Rober­to Col­li­na a une chaîne très courte, car tout est pro­duit en Ita­lie. Cepen­dant, la marque s’est répan­due dans le monde entier, avec des bou­tiques en Asie, en Amé­rique et en Europe. La dis­tance par­cou­rue par vos vête­ments dépend donc de l’en­droit où vous les avez ache­tés.

La col­lec­tion de Rober­to Col­li­na com­prend diverses matières. Il y a des vête­ments en mohair, en cache­mire, en soie, en laine méri­nos et en laine d’al­pa­ga. Mal­heu­reu­se­ment, peu d’in­for­ma­tions sont four­nies sur ces matières. Nous ne pou­vons donc pas éva­luer le bien-être des ani­maux.

L’an­go­ra est éga­le­ment uti­li­sé dans ses vête­ments et Rober­to Col­li­na garan­tit que la laine est obte­nue de manière res­pec­tueuse. Au lieu d’ob­te­nir la laine en rasant le lapin, ils peignent les poils qu’il perd.

Des prix plus éle­vés garan­tissent une qua­li­té supé­rieure. Les vête­ments sont conçus pour res­ter beaux long­temps. Ce qui se reflète éga­le­ment dans le style. Les col­lec­tions suivent le rythme des sai­sons, mais pas les ten­dances qui changent rapi­de­ment. Les vête­ments élé­gants sont intem­po­rels, ce qui vous per­met de pro­fi­ter de votre achat pen­dant longtemps.

Mal­heu­reu­se­ment, Rober­to Col­li­na n’est pas très trans­pa­rent quant à l’o­ri­gine de ses maté­riaux. Il existe des infor­ma­tions sur cer­taines matières, comme le coton Sea Island et la laine ango­ra, mais l’o­ri­gine d’autres matières reste floue. Il n’y a pas non plus beau­coup d’in­for­ma­tions publiques sur la production.