Edwin

Edwin ne divulgue pas beau­coup d’in­for­ma­tions sur la plu­part des lieux de pro­duc­tion. Leur denim est pro­duit au Japon. Les tis­sus pour les che­mises, les che­mi­siers et les pulls sont fabri­qués au Por­tu­gal, en France et en Tur­quie. Les vête­ments eux-mêmes sont pro­duits au Japon et en Tuni­sie. Comme Edwin ne donne pas beau­coup d’in­for­ma­tions, il est très dif­fi­cile d’es­ti­mer les condi­tions dans les­quelles se déroule la pro­duc­tion. Les fabri­cants situés en Europe doivent se confor­mer aux lois et règle­ments stricts de l’U­nion euro­péenne en matière de tra­vail. Avec ces fabri­cants, nous pou­vons donc sup­po­ser que la pro­duc­tion se déroule dans des condi­tions éthiques.

Le Nico­la Blue Denim est fabri­qué par Orta Ana­do­lu en Tur­quie. Ce fabri­cant est cer­ti­fié par plu­sieurs orga­ni­sa­tions pour le res­pect des condi­tions sociales et envi­ron­ne­men­tales. Par exemple, ce tis­su pos­sède le label GOTS (Glo­bal Orga­nic Tex­tile Label), le cer­ti­fi­cat de com­merce équi­table et le BCI (Bet­ter Cot­ton Ini­tia­tive). Nico­la Blue Denim pos­sède éga­le­ment un cer­ti­fi­cat OEKO-Tex, qui garan­tit qu’au­cun pro­duit chi­mique nocif n’a été uti­li­sé dans le pro­ces­sus de production.

Edwin uti­lise du coton dans la qua­si-tota­li­té de sa col­lec­tion. Le coton conven­tion­nel (non bio­lo­gique) n’est pas un maté­riau durable car d’é­normes quan­ti­tés d’eau sont néces­saires pour faire pous­ser les cultures. Cela néces­site éga­le­ment des pro­duits chi­miques tels que des insec­ti­cides, des pes­ti­cides et des engrais en per­ma­nence. Vous trou­ve­rez ici de plus amples infor­ma­tions sur l’im­pact du coton sur l’en­vi­ron­ne­ment.

Edwin prend des mesures pour amé­lio­rer la situa­tion. Par exemple, la col­lec­tion printemps/​été 2022 a été tein­tée avec des colo­rants natu­rels au lieu de pig­ments syn­thé­tiques. De même, la col­lec­tion Nico­la Blue Denim est fabri­quée à par­tir de coton bio­lo­gique cer­ti­fié. De petites quan­ti­tés de coton recy­clé sont déjà uti­li­sées dans cer­tains tis­sus. Edwin uti­lise éga­le­ment d’autres maté­riaux recy­clés, un tis­su est même com­po­sé de 40% de bou­teilles PET recy­clées.

Chez COSH ! nous encou­ra­geons ces amé­lio­ra­tions. Le coton orga­nique ou recy­clé néces­site beau­coup moins d’eau. Les pro­duits chi­miques sont éga­le­ment inter­dits afin que le sol soit moins affec­té.

Parce qu’Ed­win uti­lise prin­ci­pa­le­ment des mono-maté­riaux, les vête­ments sont faciles à recy­cler après usage. Les vête­ments entiè­re­ment fabri­qués à par­tir d’un maté­riau natu­rel comme le coton sont même bio­dé­gra­dables !

Le Kura­bo Sel­vage Denim est com­po­sé à 40 % de poly­es­ter recy­clé. Dans ce tis­su, les vieilles bou­teilles en PET ont une nou­velle vie. Mal­heu­reu­se­ment, comme ces maté­riaux sont syn­thé­tiques, les vête­ments ne sont pas bio­dé­gra­dables après usage.

Tou­te­fois, les mélanges sont uti­li­sés dans une petite par­tie de la col­lec­tion. C’est prin­ci­pa­le­ment pour obte­nir des pro­prié­tés spé­ci­fiques, comme l’im­per­méa­bi­li­té ou l’ex­ten­si­bi­li­té. Dans ces cas, il est sou­vent néces­saire de com­bi­ner le coton avec du poly­es­ter ou de l’é­las­thanne. Mal­heu­reu­se­ment, ces maté­riaux mélan­gés sont plus dif­fi­ciles à recy­cler après usage.

Tous les vête­ments d’Ed­win n’ont pas une chaîne d’ap­pro­vi­sion­ne­ment courte. Cela dépend du pro­duit lui-même. Par exemple, la plu­part des vête­ments de la col­lec­tion Sel­vage sont fabri­qués au Japon, le tis­su denim étant éga­le­ment fabri­qué au Japon.

D’autres vête­ments sont fabri­qués en Tuni­sie avec des maté­riaux pro­ve­nant du Por­tu­gal, de France ou de Tur­quie. De cette façon, les dis­tances par­cou­rues par un vête­ment sont encore assez limitées.

Les jeans d’Ed­win sont végé­ta­liens. Les patchs sont fabri­qués à par­tir de papier recy­clé au lieu de cuir, le tis­su est en coton et les bou­tons sont en métal

Edwin accorde la prio­ri­té à la qua­li­té. Tous les maté­riaux sont fabri­qués à l’aide les meilleures tech­niques inno­vantes. L’ar­ti­sa­nat japo­nais pos­sède des desi­gns intem­po­rels. Ain­si, Edwin vise tou­jours à garan­tir la lon­gé­vi­té de ses produits.

Edwin publie des infor­ma­tions sur sa pro­duc­tion, mais elles sont mal­heu­reu­se­ment très limi­tées. Par exemple, ils divulguent tous les pays où les col­lec­tions sont pro­duites, mais nous ne rece­vons pas d’in­for­ma­tions exactes sur les fabri­cants et les condi­tions de pro­duc­tion.