17 avril 2024
COSH! 2024 Press overview
- La presse / Les médias
On nous demande souvent comment fonctionne notre processus de sélection des marques. Il est important de savoir que nous sélectionnons les marques en fonction de 7 piliers. Lors de notre événement, nous avons demandé à 7 intervenants et intervenantes d’approfondir l’un de ces piliers.
L’histoire de MYoMY commence en 2007 lorsque Marja rencontre un volontaire à Kolkata en Inde près de la frontière du Bangladesh. Marja : “Je voulais vraiment l’aider dans sa mission car réduire les inégalités et la pauvreté dans le monde est la plus grande mission de ma vie. C’est la raison pour laquelle je me lève tous les matins”. Cette collaboration a été le début du ” My Paper Bag “, un design qui est rapidement devenu la signature de la marque My O My.
Quelques années plus tard, Marja rencontre au Bangladesh Taslima, une journaliste. À cette époque, l’accident du Rana Plaza vient de se produire. Marja : “Nous nous sommes rencontrées et j’ai immédiatement ressenti un lien très fort avec elle. J’ai été touchée par son énergie. Elle voulait vraiment faire la différence et combler les fossés comme moi. Avec le soutien des gouvernements des Pays-Bas, nous avons déplacé une usine de production du Bangladesh dans une zone sûre. Nous avons formé le personnel, nous avons mis en place une bonne gestion et nous avons veillé à ce qu’il y ait des audits sur le commerce équitable. Nous avons visité l’usine 14 fois cette année-là pour nous assurer que tout allait bien. Après cette année, nous avons créé un lieu de travail formidable où 45 personnes ont fait un travail merveilleux, en fabriquant les fameux sacs à main My O My”.
“Je suis très fière de dire qu’aujourd’hui, nous avons déjà vendu 230 000 sacs My O My fabriqués de manière éthique au Bangladesh. Pouvez-vous imaginer combien de mains les ont touchés et combien d’amour a été mis dans ces sacs ! C’est merveilleux ! Nous sommes une toute petite entreprise qui produit en petite quantité. Mais pour les personnes qui travaillent dans l’usine de Taslima, cela fait une si grande différence.”
Vous souhaitez soutenir les conditions de travail éthiques au Bangladesh, découvrez le magasin phare de MYoMY à Amsterdam !
Vous le savez peut-être déjà, mais la fabrication de jeans est un processus très polluant. Pour fabriquer des jeans, il faut énormément d’eau et la teinture du tissu nécessite beaucoup de produits chimiques.
Jos est responsable de la production chez Denim City. “Avec la fondation House of Denim, nous cherchons constamment des moyens pour rendre le processus de production des jeans aussi durable que possible. Nous expérimentons la fabrication de nouveaux jeans à partir de matériaux recyclés tels que des couvertures d’hôpitaux, des déchets de post-consommation, etc. En procédant ainsi, nous pouvons réduire de 30 % la consommation d’eau. Elle passe de 7 000 à 600 litres.
Le plus grand défi lors de l’utilisation de matériaux recyclés est de rendre le tissu suffisamment solide. Le jean doit être solide. C’est pourquoi il faut toujours un mélange de coton recyclé et de coton neuf. Au fil des ans, nous avons réussi à développer un denim contenant 25 % de coton recyclé aussi solide qu’un jean fabriqué à partir de 100 % de coton neuf.
“Le deuxième élément qui rend le denim si polluant est le processus de teinture. Dans un processus normal de fabrication de jeans, le coton est plongé dans l’indigo 26 fois. Chez Denim City, nous utilisons une autre technique : la teinture en mousse. L’avantage de cette technique est que vous n’avez besoin que d’une tasse d’eau (au lieu de 18.000 litres !!) et que les fils captent facilement la coloration grâce à la mousse.”
“Mais la plus grande économie d’eau se produit pendant le processus de lavage. La vieille méthode consiste à blanchir les jeans et à les laver à la pierre, c’est le “stonewash”. Chez Denim City, nous utilisons une technique au laser. Cette technique ne nécessite pas d’eau et a presque le même aspect que la technique du “stonewash”. C’est fou que si peu de gens connaissent cette technique !”
Chez Denim City, nous donnons des cours pour les marques et les consommateurs. Nous les informons sur le processus de fabrication des jeans et nous leur montrons qu’ils peuvent faire partie de la solution en créant et en achetant du jean éco-responsable. De plus, nous voulons montrer que faire réparer son jean, c’est cool et possible ! Notre objectif est de rendre l’éco-responsabilité plus intéressante aux yeux des générations futures.”
Curieuses ou curieux d’en savoir plus sur les jeans éco-responsables? Denim City est ouvert 7 jours sur 7.
Archivist Studio est une start-up de mode circulaire fondée par Eugénie. ” Chez Archivist Studio, nous créons des chemises upcyclées à partir de linge d’hôtel de luxe “. Avant de lancer la marque, Eugénie avait un emploi chez Zalando. “Là-bas, j’ai pris conscience de la question des déchets et de la durabilité dans l’industrie de la mode. J’ai toujours été très curieuse de lancer une marque d’upcycling, mais je ne savais pas vraiment par où commencer.”
“Puis un jour, je me suis demandée ce qui se passait avec le linge d’hôtel. Je pensais qu’ils le jetaient souvent, surtout que dans les hôtels de luxe les normes sont très strictes. J’ai donc demandé à une amie qui travaillait dans un hôtel. Elle était heureuse de m’envoyer un ensemble de draps de lit pour faire commencer mes expériences. Lorsque j’ai touché le tissu pour la première fois, j’ai pensé “Whoah, c’est le plus beau tissu du monde”. Deux semaines plus tard, j’avais 200 kilos de linge d’hôtel qui traînaient dans mon petit appartement à Berlin. C’est là que tout a commencé”.
“Aujourd’hui, nous travaillons avec plusieurs hôtels et nous avons également une collaboration avec la plus grande société de location de linge de lit textile de Roumanie, où nous produisons également. C’est parfait pour nous, car nous disposons de suffisamment de linge pour faire évoluer la production tout en conservant une chaîne de production très locale.”
À l’avenir, nous aimerions vraiment vendre Archivist Studio dans davantage de magasins. Beaucoup de gens apprécient notre concept.
Vous souhaitez découvrir les chemises d’Archivist Studio ? Prenez un rendez-vous dans leur atelier à Amsterdam !
Avec VEGA-LIFE, Alex Blanker propose une alternative respectueuse des animaux pour les articles en cuir. Alex s’intéresse au cuir végétalien depuis longtemps et a vu beaucoup d’évolution au fil des années : “Il y a 20 ans, un de nos fournisseurs a commencé à fabriquer des chaussures avec des semelles en caoutchouc. Ce matériau n’était pas du tout respirant et provoquait une forte transpiration. À partir de là, l’entreprise a commencé à explorer d’autres matériaux éco-responsables.”
Dans la maroquinerie végane, il y a une grande différence de qualité, mais nous sommes très heureux et heureuses de voir que l’utilisation de matériaux véganes se développe et que de nouveaux matériaux innovants arrivent sur le marché. Alex : “Le cuir végétalien peut sans aucun doute être tout aussi durable que le cuir animal. Le jour de l’ouverture de notre magasin en 2008, ma collègue s’est rendu compte qu’elle n’avait pas de chaussures de la marque. Elle a choisi une paire de grosses bottes et elle les porte encore aujourd’hui, régulièrement, 14 ans plus tard.
Vous voulez voir à quoi ressemblent des chaussures vegan et écologiques ? Visitez le magasin VEGA-LIFE à Amsterdam.
Quiconque connaît un peu l’industrie de la mode sait que les chaînes d’approvisionnement sont souvent longues et que les vêtements parcourent un long chemin avant de se retrouver dans notre placard. Xander Slager a travaillé dans le secteur de la mode pendant plusieurs années. Avec sa cofondatrice Nelleke, il est déterminé à apporter un changement radical avec leur marque New Optimist.
Xander : “La philosophie de New Optimist est le localisme au lieu du globalisme. Nous essayons de faire tout le contraire de ce qui est normal dans l’industrie de la mode en produisant tous nos vêtements dans un atelier local à Amsterdam où nous offrons un emploi social aux personnes qui ont des difficultés à accéder au marché du travail.”
“En plus de cela, toutes les pièces que nous créons sont conçues circulairement. Cela signifie que nous utilisons des matériaux upcyclés et organiques, mais nous accordons également beaucoup d’attention à la longévité d’un vêtement et nous nous assurons que tout peut être recyclé à nouveau.
Ce faisant, nous voulons créer une entreprise qui s’inscrit dans l’économie du donut. À l’avenir, nous aimerions créer différents ateliers dans différentes villes des Pays-Bas et peut-être même dans d’autres pays. De cette façon, nous voulons prouver que ce modèle d’entreprise peut fonctionner aussi bien qu’une “marque normale de fast fashion”.
Vous souhaitez soutenir la mission de New Optimist et aimez l’idée de pouvoir voir où vos vêtements ont été fabriqués ? Ne manquez pas de rendre visite à New Optimist à Amsterdam!
Vous souhaitez rejoindre le mouvement “slow fashion” sans pour autant vous prouvez de découvrir les nouvelles tendances? Découvrez l’idée géniale des bibliothèques de vêtements ! Elisa Jansen est cofondatrice de LENA Library, une bibliothèque de vêtements située dans le centre-ville d’Amsterdam.
Elisa : “Chez LENA Fashion Library, vous pouvez emprunter tout ce que vous voulez pour aussi longtemps que vous le souhaitez. Tous nos articles présents dans la bibliothèque ont des crédits. Cela va des chemisiers que vous pouvez louer pour 50 centimes par jour à une robe ou un manteau pour 1 euro par jour. Lorsque vous commencer à emprunter un article, vous payez un droit de départ de 10 euros et ensuite vous ne payez que ce que vous empruntez. Cela rend le système très flexible et facile à utiliser.”
“Grâce à notre bibliothèque, vous pouvez faire un choix éco-responsable tout en expérimentant différents styles et en appréciant les tendances. Dans notre bibliothèque, vous pouvez également acheter des pièces si vous aimez les emprunter. C’est le principe du “essayez avant d’acheter”. Une fois que vous avez emprunté un vêtement et que vous êtes sûre qu’il vous va bien, vous pourrez le combiner avec des articles que vous possédez déjà!”.
Vous voulez expérimenter ce système tout en ayant un impact minimal sur l’environnement ? Rendez-vous à chez LENA Library à Amsterdam.
Le dernier et probablement le plus important pilier de durabilité pour nous en tant que plateforme de mode éco-responsable est la transparence. COSH ! La fondatrice Niki de Schryver a lancé son premier appel à plus de transparence dans l’industrie de la mode en 2013, lorsqu’elle a travaillé sur la marque entièrement transparente Honest By. Avec COSH ! elle poursuit cette mission. “Lorsque nous examinons les marques chez COSH !, nous ne nous contentons pas de lire la page “durabilité” de la marque. Nous creusons plus profondément et comparons nos données avec ce qui est présent physiquement dans la boutique. C’est une chose de dire que vous êtes durable, il faut être capable de le prouver. Grâce à mon expérience dans le secteur de la mode, il m’est également plus facile de détecter le “greenwashing”.”
“Lorsque nous lisons quelque chose sur le site web d’une marque qui n’est pas clair ou qui ne semble pas correct, nous prenons contact avec les marques. En posant les questions qui piquent, nous essayons de créer un impact positif sur l’industrie de la mode. Très souvent, les marques ne savent pas qu’un produit n’est pas aussi durable parce que leur fournisseur de textile ne leur a pas donné suffisamment d’informations ou parce qu’elles veulent faire mieux mais ne savent pas comment. Avec COSH ! nous voulons aider les marques avec nos connaissances afin de faire avancer l’industrie de la mode vers une approche plus éco-responsable.
Vous souhaitez découvrir les marques éco-responsables qui sont situées près de chez vous ? Découvrez de nouvelles marques éco-responsables et tendances dans notre guide d’achat !
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