Minimum

La marque pos­sède son propre code de conduite auquel tous ses four­nis­seurs et fabri­cants doivent adhé­rer. Ce docu­ment énonce des direc­tives strictes concer­nant les condi­tions de tra­vail (inter­dic­tion abso­lue du tra­vail des enfants), le bien-être des ani­maux, l’u­ti­li­sa­tion de pro­duits chi­miques et l’ap­pro­vi­sion­ne­ment éthique en maté­riaux. En agis­sant ain­si, Mini­mum veut obli­ger tous ses col­la­bo­ra­teurs à trai­ter leurs employés et l’en­vi­ron­ne­ment avec respect. 

Mal­heu­reu­se­ment, en rai­son d’un manque de trans­pa­rence, il est actuel­le­ment dif­fi­cile de dire si leur code de conduite réus­sit à garan­tir l’é­thique de leur chaîne de pro­duc­tion. Nous ne savons pas où la pro­duc­tion a lieu et si des contrôles ou des visites sont régu­liè­re­ment effec­tués sur ces sites. Le code de conduite de Mini­mum est un pas dans la bonne direc­tion, mais en rai­son du manque d’exi­gences concrètes quan­ti­fiées et du manque de trans­pa­rence, la marque n’est tou­jours pas à la hau­teur.

Mini­mum uti­lise du coton bio­lo­gique cer­ti­fié GOTS (Glo­bal Orga­nic Tex­tile Stan­dard) dans ses col­lec­tions. Ce cer­ti­fi­cat garan­tit que le coton est bio­lo­gique et régle­mente l’u­ti­li­sa­tion de pes­ti­cides, d’OGM et la consom­ma­tion d’eau. Ce cer­ti­fi­cat englobe éga­le­ment les condi­tions de tra­vail dans les exploi­ta­tions coton­nières. Les condi­tions de tra­vail des pro­duits fabri­qués à par­tir de coton cer­ti­fié GOTS sont donc pro­ba­ble­ment bonnes. Pour en savoir plus sur les dif­fé­rents cer­ti­fi­cats dis­po­nibles pour le coton, cli­quez ici.

Mini­mum uti­lise éga­le­ment d’autres maté­riaux éco-res­pon­sables dans ses col­lec­tions, comme le coton recy­clé, la vis­cose Eco­ve­ro, le Ten­cel et le poly­es­ter recy­clé. La marque sou­haite aug­men­ter la pro­por­tion de maté­riaux durables à chaque collection.

Tou­te­fois, tous les maté­riaux qu’elle uti­lise ne sont pas tous durables. Plu­sieurs de leurs pro­duits sont actuel­le­ment fabri­qués à par­tir de coton conven­tion­nel (non bio­lo­gique) et de maté­riaux syn­thé­tiques comme le poly­es­ter et le poly­amide. Assu­rez-vous de tou­jours véri­fier l’é­ti­quette de leurs vête­ments pour savoir s’ils sont vrai­ment durables !

Mini­mum a lan­cé une col­lec­tion cap­sule entiè­re­ment cir­cu­laire. La col­lec­tion IMPACT 01 RE:MADE a été réa­li­sée à par­tir de leurs propres déchets de pro­duc­tion. Les chutes de tex­tiles ont été décou­pées en fibres pour filer de nou­veaux fils, ce qui a per­mis à Mini­mum de réduire les déchets qu’elle pro­duit et de dimi­nuer sa demande de matières premières.

Tous leurs vête­ments, qui sont fabri­qués à par­tir de maté­riaux natu­rels, sont éga­le­ment bio­dé­gra­dables. Le poly­es­ter recy­clé est cir­cu­laire car il est fabri­qué à par­tir de bou­teilles PET usa­gées. Mal­heu­reu­se­ment, les vête­ments en poly­es­ter recy­clé libèrent des micro­plas­tiques lors­qu’ils sont lavés. Pour en savoir plus sur l’im­pact du poly­es­ter recy­clé, cli­quez ici.

Cepen­dant, tous les pro­duits Mini­mum ne sont pas cir­cu­laires. Les vête­ments com­po­sés de plu­sieurs maté­riaux sont plus dif­fi­ciles à recy­cler après usage. Par exemple, lorsque des maté­riaux natu­rels, comme le coton ou la laine, sont mélan­gés à du poly­es­ter ou du poly­amide, les dif­fé­rents maté­riaux doivent ensuite être sépa­rés les uns des autres avant de pou­voir être recy­clés.

Mal­heu­reu­se­ment, Mini­mum ne four­nit aucune infor­ma­tion sur les fabri­cants et les four­nis­seurs avec les­quels elle tra­vaille. Nous ne pou­vons donc pas esti­mer la lon­gueur de la chaîne d’approvisionnement. 

Le code de conduite de Mini­mum com­prend des dis­po­si­tions rela­tives au bien-être des ani­maux. Ils déclarent qu’au­cun ani­mal ne doit res­sen­tir de la dou­leur, du stress, de la faim ou de la soif. La marque a éga­le­ment inter­dit les tests sur les ani­maux. Elle n’u­ti­lise éga­le­ment que du cuir qui est un sous-pro­duit de l’in­dus­trie lai­tière et de la viande. Leur laine est exempte de mules et pro­vient tou­jours de mou­tons adultes. La four­rure et l’an­go­ra sont tous deux tota­le­ment ban­nis de leurs collections.

Mini­mum se concentre sur la qua­li­té et prête atten­tion aux détails. La marque veut per­mettre aux gens de s’ha­biller à la mode sans avoir à se rui­ner ou à faire des com­pro­mis sur la qua­li­té. Mini­mum s’ef­force d’incorporer son style mini­ma­liste dans toutes ses col­lec­tions tout en gar­dant un œil sur les ten­dances et les dif­fé­rents styles. 

Vous trou­ve­rez éga­le­ment des conseils et des astuces sur leur site web afin de vous aider à prendre soin de vos vête­ments. Ce qui vous per­met­tra de gar­der vos achats longtemps. 

La marque n’ob­tient qu’un score de 25% en matière de trans­pa­rence. La marque nous informe sur ses maté­riaux et son code de conduite, mais cette trans­pa­rence varie selon le pro­duit. Il est dom­mage qu’au­cune infor­ma­tion ne soit par­ta­gée sur les lieux de pro­duc­tion.