Mads Nørgaard

Mads Nør­gaard accorde de l’im­por­tance aux condi­tions de tra­vail dans les­quelles ses vête­ments sont fabri­qués. C’est pour­quoi elle est membre de la Fair Wear Foun­da­tion depuis 2021. Il s’a­git d’une orga­ni­sa­tion indé­pen­dante qui sur­veille et aide à amé­lio­rer les condi­tions des entre­prises qui fabriquent des vête­ments. En rai­son de la récente adhé­sion de Mads Nør­gaard, aucun audit n’a encore été réa­li­sé, mais cela montre que l’en­tre­prise sou­haite appor­ter des amé­lio­ra­tions dans ce domaine. Ici à COSH ! nous atten­dons déjà avec impa­tience le résul­tat de leur pre­mier audit !

Depuis 2017, Mads Nør­gaard s’en­gage de plus en plus à uti­li­ser des maté­riaux durables dans sa col­lec­tion. La marque uti­lise des matières natu­relles telles que le lin, le coton bio­lo­gique, le coton BCI (Bet­ter Cot­ton Ini­tia­tive), le coton recy­clé et conven­tion­nel, la soie, le cuir et la laine recy­clée et conven­tion­nelle, entre autres. D’autres matières, comme le poly­es­ter recy­clé et conven­tion­nel, l’é­las­thanne, la vis­cose et le poly­amide, sont éga­le­ment uti­li­sées dans la collection.

Mal­heu­reu­se­ment, des maté­riaux moins durables, comme le poly­es­ter, sont par­fois uti­li­sés. Cepen­dant, pour cer­tains vête­ments, comme les maillots de bain, il existe encore très peu de maté­riaux durables alter­na­tifs au poly­es­ter. Mads Nør­gaard s’en­gage à le rem­pla­cer de plus en plus par du poly­es­ter recy­clé. Cli­quez ici pour en savoir plus sur le poly­es­ter recyclé.

Les vête­ments entiè­re­ment fabri­qués à par­tir de maté­riaux natu­rels tels que le coton ou le lin sont bio­dé­gra­dables. C’est une bonne chose pour la cir­cu­la­ri­té de la marque. 

L’u­ti­li­sa­tion de maté­riaux recy­clés favo­rise éga­le­ment la cir­cu­la­ri­té. Par exemple, la laine recy­clée per­met de réduire les déchets. Elle per­met éga­le­ment d’é­co­no­mi­ser une quan­ti­té impor­tante d’eau, de réduire les besoins en pâtu­rages et de réduire l’u­ti­li­sa­tion de pro­duits chi­miques pour la tein­ture. Cela per­met d’é­co­no­mi­ser pas moins de 500 litres d’eau et 11 kg de CO2 par kilo de laine recy­clée pro­duite par rap­port à la laine vierge.

Mads Nør­gaard pro­pose éga­le­ment un ser­vice d’em­bal­lage réuti­li­sable que vous pou­vez choi­sir lors du pas­sage en caisse, moyen­nant un coût sup­plé­men­taire, qu’elle encou­rage en récom­pen­sant les clients par un bon d’a­chat de 5 euros une fois l’em­bal­lage retour­né. Ce ser­vice contri­bue de manière signi­fi­ca­tive au modèle d’en­tre­prise cir­cu­laire de la marque.

Mal­heu­reu­se­ment, Mads Nør­gaard ne dis­pose pas d’une chaîne courte. Selon les infor­ma­tions de la Fair Wear Foun­da­tion, la marque tra­vaille avec des four­nis­seurs et des fabri­cants de 12 pays dif­fé­rents. Son siège social se trouve au Dane­mark et ses fabri­cants sont situés en Chine, au Dane­mark, au Por­tu­gal, en Tur­quie et en Grèce, entre autres.

Plu­sieurs vête­ments sont fabri­qués en laine. Dif­fé­rents types de laine sont uti­li­sés à cette fin : méri­nos, alpa­ga, laine de mou­ton et laine recy­clée. Il n’existe mal­heu­reu­se­ment aucune infor­ma­tion sur l’o­ri­gine de ces matières et donc sur le bien-être des ani­maux concer­nés. Les ani­maux ne sont pas tués pour fabri­quer de la laine. 

Leurs chaus­sures et cer­tains de leurs vête­ments sont en cuir. Là encore, il n’y a aucune infor­ma­tion sur l’o­ri­gine du cuir. Il pour­rait s’a­gir d’un sous-pro­duit de l’in­dus­trie lai­tière et de la viande.

La qua­li­té est très impor­tante pour Mads Nør­gaard. Ils veulent faire de beaux vête­ments, bien faits qui peuvent être por­tés pen­dant long­temps. Pour cela, ils regardent à la fois la qua­li­té des maté­riaux et l’in­tem­po­ra­li­té de leurs desi­gns.

En plus des col­lec­tions qui évo­luent au fil des sai­sons, ils créent éga­le­ment des modèles clas­siques qui sont plus simples dans leur style et faciles à com­bi­ner dans dif­fé­rentes tenues. 

Mads Nør­gaard est en bonne voie pour deve­nir trans­pa­rente. En adhé­rant à la Fair Wear Foun­da­tion, ils par­tagent davan­tage d’in­for­ma­tions sur leurs four­nis­seurs et fabri­cants. Par exemple, vous pou­vez trou­ver une liste com­plète de toutes les entre­prises avec les­quelles elle tra­vaille dans son rap­port sur le déve­lop­pe­ment durable. Tou­te­fois, il pour­rait y avoir plus de trans­pa­rence et de clar­té en ce qui concerne la maté­ria­li­té, car cer­taines des­crip­tions de pro­duits men­tionnent ​“d’autres maté­riaux” sans pré­ci­ser quels sont les maté­riaux exacts. L’en­tre­prise pour­rait aus­si four­nir des cer­ti­fi­ca­tions ou des preuves de l’u­ti­li­sa­tion de cer­tains de ses maté­riaux durables, comme le coton BCI. Ils ont éga­le­ment besoin de plus de trans­pa­rence en ce qui concerne leurs méthodes de trans­port et l’em­bal­lage de la chaîne d’approvisionnement.