Komrads

Pour s’as­su­rer que les chaus­sures sont pro­duites dans de bonnes condi­tions de tra­vail, Kom­rads choi­sit de tra­vailler avec des fabri­cants euro­péens. La pro­duc­tion est répar­tie entre le Por­tu­gal, l’Es­pagne et l’I­ta­lie. Ici, les fabri­cants doivent res­pec­ter les condi­tions de tra­vail euro­péennes (pas d’a­te­liers clan­des­tins, pas de tra­vail des enfants, rému­né­ra­tion équitable, …).

Les bas­kets Kom­rads sont entiè­re­ment fabri­quées à par­tir de maté­riaux réuti­li­sés et recy­clés. Les semelles sont faites de caou­tchouc recy­clé et colo­rées avec de la pein­ture orga­nique.

Leur col­lec­tion APLS contient des chaus­sures fabri­quées à par­tir de cuir de pomme. Ce maté­riau est pro­duit en Ita­lie et se com­pose d’au moins 50 % de fibres de pomme recy­clées. Ces fibres de pomme pro­viennent des déchets de l’in­dus­trie ita­lienne du jus de pomme. Mal­heu­reu­se­ment, le cuir de pomme végé­ta­lien n’est pas assez résis­tant à lui seul. Il est donc ren­for­cé par un maté­riau syn­thé­tique, tel que le poly­uré­thane. Cela rend le maté­riau non bio­dé­gra­dable et beau­coup plus dif­fi­cile à recy­cler. Bien que les chaus­sures soient tou­jours dif­fi­ciles à recy­cler en rai­son de leurs nom­breux com­po­sants dif­fé­rents. Pour tout savoir sur la dura­bi­li­té du cuir végé­ta­lien, cli­quez ici.

Il existe éga­le­ment la col­lec­tion ICNS. Ces chaus­sures sont fabri­quées à par­tir d’une com­bi­nai­son de coton recy­clé post-indus­triel et de bou­teilles PET recy­clées (poly­es­ter). La dou­blure exté­rieure est en coton recy­clé à 100 %, tan­dis que la dou­blure inté­rieure est un mélange des deux.

Kom­rads tra­vaille éga­le­ment au lan­ce­ment de sa nou­velle col­lec­tion OCNS. Ces chaus­sures inté­gre­ront des déchets océa­niques recy­clés com­bi­nés à des bou­teilles PET recy­clées (déchets terrestres).

À pre­mière vue, Kom­rads semble être une marque cir­cu­laire, ses chaus­sures étant fabri­quées à par­tir de maté­riaux recy­clés. Mais la cir­cu­la­ri­té ne s’ar­rête pas là. Mal­heu­reu­se­ment, Kom­rads ne donne aucune infor­ma­tion sur la manière dont les bas­kets elles-mêmes, après uti­li­sa­tion, peuvent être recy­clées. Pour deve­nir plus cir­cu­laire, la marque devrait com­men­cer à reprendre les vieilles chaus­sures Kom­rads et les uti­li­ser comme matières pre­mières pour de nou­veaux pro­duits. C’est déjà le cas des semelles des bas­kets Kom­rads, car le caou­tchouc recy­clé pro­vient de vieilles semelles de chaus­sures et peut éga­le­ment être retrai­té en une nou­velle semelle de chaus­sure après utilisation.

Tous les maté­riaux pro­viennent de la région du fabri­cant où ils sont trai­tés. Tous les fabri­cants sont situés en Europe (Espagne, Por­tu­gal et Ita­lie). La chaîne d’ap­pro­vi­sion­ne­ment est donc courte, ce qui per­met de limi­ter les dis­tances de trans­port et, par consé­quent, les émis­sions de gaz à effet de serre.

Kom­rads béné­fi­cie éga­le­ment du label ​“I Buy Bel­gian”. Cela montre que la phase de concep­tion créa­tive se déroule entiè­re­ment en Belgique.

Les bas­kets Kom­rads sont entiè­re­ment végé­ta­liennes. Cela a été cer­ti­fié par PETA (People for the Ethi­cal Treat­ment of Ani­mals) ! Mal­heu­reu­se­ment, cette cer­ti­fi­ca­tion ne tient pas compte de l’é­mis­sion éven­tuelle de micro­plas­tiques par les chaus­sures et de leur impact sur les éco­sys­tèmes marins.

Les col­lec­tions de Kom­rad suivent le modèle de la slow fashion. Les desi­gns sont intem­po­rels et modernes. Cela donne une chaus­sure spor­tive et neutre que vous pou­vez asso­cier à n’im­porte quelle tenue. Kom­rads veut créer des chaus­sures qui durent et uti­lise donc des maté­riaux de qua­li­té. L’en­tre­prise a éga­le­ment un état d’es­prit en constante évo­lu­tion. Kom­rads pro­met de conti­nuer à cher­cher des maté­riaux durables et des alter­na­tives éco­lo­giques.

Kom­rads tra­vaille à une ​“trans­pa­rence radi­cale”. Pour l’ins­tant, il n’y a mal­heu­reu­se­ment pas beau­coup d’in­for­ma­tions sur les fabri­cants et l’o­ri­gine exacte des maté­riaux. La marque indique qu’elle y tra­vaille, mais COSH ! est curieuse de voir où elle ira !