Filippa K

Pour garan­tir l’as­pect éthique, Filip­pa K pro­pose un code de conduite à tous ses four­nis­seurs. Si un par­te­naire enfreint l’une des règles, des mesures dras­tiques seront prises immé­dia­te­ment. Le code de conduite est divi­sé en deux niveaux. Le pre­mier niveau contient des règles telles que l’in­ter­dic­tion du tra­vail des enfants, du tra­vail for­cé, des condi­tions de tra­vail dan­ge­reuses, de la pol­lu­tion de l’en­vi­ron­ne­ment et de la cor­rup­tion. Il pré­co­nise de la trans­pa­rence sur les heures de tra­vail et les salaires ain­si que le res­pect de la liste des pro­duits chi­miques interdits.

Le deuxième niveau com­prend les règles sui­vantes : Le prin­cipe de non-dis­cri­mi­na­tion, le droit à la liber­té syn­di­cale et un salaire décent. Le niveau pré­voit éga­le­ment l’interdiction d’ho­raires de tra­vail extrêmes et il favo­rise les contrats de tra­vail, de bonnes condi­tions de tra­vail, des for­ma­tions pour les employés et la mise en place de mesures envi­ron­ne­men­tales. Si une règle du deuxième niveau n’est pas res­pec­tée, Filip­pa K don­ne­ra à l’en­tre­prise la pos­si­bi­li­té de se rattraper.

Filip­pa K est membre de la Fair Wear Foun­da­tions depuis 2008 et a obte­nu le sta­tut ​“Good”. Cela signi­fie que la marque fait déjà de gros efforts pour amé­lio­rer les condi­tions de tra­vail. Toutefois,il y a encore des pro­grès à faire. Pour y remé­dier, la marque tra­vaille avec QuizRR, un outil qui explique le droit du tra­vail au moyen de courts métrages. Ensuite, les employés sont inter­ro­gés sur leurs connais­sances nou­vel­le­ment acquises et sur la façon dont les choses se passent dans leur usine. De cette manière, la marque peut obte­nir un aper­çu des condi­tions de tra­vail dans leurs usines. Elle donne à la marque l’oc­ca­sion d’ac­croître les connais­sances de ses employés ain­si elle peut amé­lio­rer leurs condi­tions de travail.

Les enquêtes per­mettent éga­le­ment à la marque d’é­va­luer l’é­tat réel des condi­tions de tra­vail et de prendre des mesures ciblées pour les amé­lio­rer. L’im­pli­ca­tion de tous les acteurs de la chaîne d’ap­pro­vi­sion­ne­ment et le par­tage des valeurs sont impor­tants pour Filip­pa K. La marque prend soin de ses par­te­na­riats et mise sur la coopération.

Filip­pa K uti­lise de nou­veaux maté­riaux éco­lo­giques et l’accent est mis sur la qua­li­té supé­rieure et les maté­riaux 100% natu­rels. La plu­part des basiques sont donc 100% laine mais la marque n’utilise pas de Méri­nos. Cer­taines pièces sont en soie à 100%, ce qui les rend faci­le­ment recyclables.

La sécu­ri­té des clients et des employés est d’une impor­tance capi­tale pour la marque Filip­pa K. C’est pour­quoi, elle s’ef­force d’ac­croître l’u­ti­li­sa­tion de maté­riaux éco-res­pon­sables et éli­mine sys­té­ma­ti­que­ment l’u­ti­li­sa­tion de pro­duits chi­miques dan­ge­reux pen­dant la pro­duc­tion. Par exemple, les jeans ne sont pas sablés en rai­son des risques sani­taires qui y sont asso­ciés. Filip­pa K a éga­le­ment iden­ti­fié tous les pro­blèmes pos­sibles concer­nant l’utilisation de cuir et la pro­tec­tion ani­male. La marque ne tra­vaille qu’a­vec du cuir issu de l’in­dus­trie de l’abattage.

Pour chaque ligne de pro­duits, la marque de vête­ments a éta­bli des règles claires aux­quelles l’équipe d’ap­pro­vi­sion­ne­ment et les four­nis­seurs sont tenus de res­pec­ter. Lors du pro­ces­sus de concep­tion, la marque prend en compte la répa­ra­tion et/​ou la revente en seconde main, ain­si que la récu­pé­ra­bi­li­té des fibres à la fin de la vie d’un vêtement.

A l’heure actuelle, la marque ne dis­pose pas encore de l’i­cône ​“micro­plas­tiques”, car il y a encore du poly­es­ter dans leurs col­lec­tions. Néan­moins, Filip­pa K étu­die très acti­ve­ment le moyen de rem­pla­cer les poly­es­ters, par du ten­cel d’Eu­ca­lyp­tus bio­dé­gra­dable. Le focus se fait éga­le­ment sur les monomatériaux.

Pour cer­tains vête­ments, la marque part du prin­cipe du ber­ceau au ber­ceau. Ces pièces sont entiè­re­ment bio­dé­gra­dables, comme la robe Throw Away. D’autres vête­ments, tels que The Eter­nal Trench Coat, sont fabri­qués à par­tir de maté­riaux 100% recy­clés et sont à nou­veau 100% recyclables.

Vous avez des vête­ments Filip­pa K que vous ne por­tez plus ? Pas de pro­blème, Filip­pa K pos­sède son propre maga­sin de seconde main où elle vend des vête­ments usa­gés de la marque. Qu’en est-il du sur­stock des nou­velles col­lec­tions ? Il va dans les trois points de vente situés en Nor­vège et en Suède. Ce qui n’était pas ven­du est rever­sé à des asso­cia­tions cari­ta­tives comme Stock­holms Stad­smis­sion et la Croix-Rouge.

Filip­pa K vou­lait atteindre les objec­tifs sui­vants d’i­ci 2020 : deve­nir plus cir­cu­laire; aug­men­ter le nombre de vête­ments usa­gés rap­por­tés ; aug­men­ter le nombre de vête­ments Filip­pa K d’oc­ca­sion ven­dus ; aug­men­ter l’u­ti­li­sa­tion de maté­riaux recyclés.

Pour le pre­mier point d’ac­tion, la marque sou­haite for­mer tous les desi­gners de Filip­pa K au desi­gn cir­cu­laire, afin qu’ils puissent l’ap­pli­quer dans les col­lec­tions sui­vantes. 25% de la col­lec­tion doit être faite de mono-maté­riau, 60% de la col­lec­tion est faite en pen­sant à la répa­ra­bi­li­té. Le Filip­pa K Care Concept est par­ta­gé avec tous les clients. L’ob­jec­tif est d’aider les clients à prendre soin de leurs vêtements.

Deuxièmement,la marque désire aug­men­ter de 10% le nombre de vête­ments Filip­pa K rap­por­tés. Elle vou­drait empê­cher les gens de jeter leurs vête­ments à la pou­belle afin que la marque puisse leur don­ner une seconde vie dans les maga­sins de seconde main Filip­pa K.

Le troi­sième point d’ac­tion vise à aug­men­ter le nombre de vête­ments de seconde main ven­dus. La marque veut y par­ve­nir en deman­dant à ses propres clients de retour­ner les articles après usage afin de vendre ces vête­ments dans leurs maga­sins de seconde main ou en ligne.

Le der­nier point d’ac­tion serait que 5% de la col­lec­tion soit fabri­quée à par­tir de maté­riaux recy­clés post-consom­ma­tion. Sur la base des éti­quettes pré­sentes sur les vête­ments, COSH ! est ravie de dire que la marque adhère à tous les objec­tifs pré­sen­tés ci-dessus.

Filip­pa K a éga­le­ment fixé cer­tains objec­tifs pour 2030. Tout d’a­bord, elle veut uni­que­ment uti­li­ser des maté­riaux éco-res­pon­sables et recy­clables d’i­ci là. Deuxiè­me­ment, la tra­ça­bi­li­té et la trans­pa­rence doivent être totales tout au long de la chaîne d’ap­pro­vi­sion­ne­ment. Troi­siè­me­ment, l’en­tre­prise ne pro­dui­ra que ce qui est néces­saire, de sorte qu’il n’y ait plus de sur­stock. Qua­triè­me­ment, toutes les per­sonnes qui entrent en contact avec les pro­duits Filip­pa K doivent tra­vailler dans de bonnes condi­tions. Enfin, à l’aide des béné­fices, la marque vise à rendre ses pro­duits plus res­pec­tueux de l’environnement.

Filip­pa K est une marque enga­gée. Un rap­port RSE de 110 pages étaye en détail leurs actions et pro­grès. Pas d’é­co­blan­chi­ment ! Les pro­jets pilotes d’éco-responsabilité année après année y sont inscrits.

Filip­pa K com­mu­nique sur ses four­nis­seurs et sous-trai­tants, c’est pour­quoi nous accor­dons à cette marque une trans­pa­rence de 100%.

La marque effec­tue des tests avec Blo­ck­chain. Cette tech­no­lo­gie per­met une tra­ça­bi­li­té com­plète des pro­duits. Nous ne pou­vons que saluer le fait que Filip­pa K fasse de plus en plus de pas vers la trans­pa­rence, car même si nous connais­sons déjà le four­nis­seur final, un peu plus de trans­pa­rence sur les maté­riaux et leur ori­gine est encore néces­saire. Il y a éga­le­ment peu d’in­for­ma­tions sur les dif­fé­rents cer­ti­fi­cats. COSH ! a contac­té le res­pon­sable RSE,à ce sujet. Nous sommes curieux de rece­voir la réponse.