Dom Amsterdam

Dom col­lecte des restes de maté­riaux et les trans­forme en de nou­veaux pro­duits ten­dances. Ils contactent les entre­prises pour obte­nir des chutes de tis­sus de toutes sortes: vête­ments, vieux rideaux et rou­leaux de tis­sus. Dom s’est construit un réseau d’a­mis, de famille et de rela­tions d’af­faires pour obte­nir de plus en plus de restes de maté­riaux. Puis, à par­tir de tout ce qu’ils ont col­lec­té, ils cherchent les tis­sus qui leur seront utiles. Après sélec­tion, ils essaient de don­ner un nou­vel usage aux tis­sus. Avec les tis­sus réuti­li­sables le pro­ces­sus de concep­tion peut com­men­cer. Les desi­gners assemblent le pro­duit en fonc­tion des cou­leurs et des impri­més et une fois la col­lec­tion créée, Dom emmène ses pro­duits chez des pro­duc­teurs de la fon­da­tion Makers Unite. Makers Unite est une fon­da­tion RSE (res­pon­sa­bi­li­té sociale des entre­prises) créée pour accom­pa­gner les réfu­giés dans leur démarche. Ils col­la­borent avec des réfu­giés talen­tueux à Amster­dam. De cette façon, les réfu­giés accèdent au mar­ché du tra­vail aux Pays-Bas. Cer­tains des sacs sont en coton bio­lo­gique, mais il existe des sacs en coton ordi­naire ou en chanvre. Tou­te­fois, la plu­part des sacs banane sont fabri­qués à par­tir de tis­sus recyclés.

Ils ont déli­bé­ré­ment choi­si un pro­duc­teur local afin d’être le plus proche pos­sible du pro­ces­sus de pro­duc­tion et de mini­mi­ser l’im­pact néga­tif du trans­port. Diede et Zheng Ou uti­lisent les trans­ports publics pour tous les dépla­ce­ments : pour ame­ner les maté­riaux à l’u­sine, pour aller de l’u­sine au bureau, pour appro­vi­sion­ner les magasins…

La mode a tou­jours été une pas­sion et l’éco-responsabilité est impor­tante pour Diede et Zheng Ou. En 2017, ils ont eu l’i­dée de com­bi­ner les deux et créent Dom Amster­dam. L’objectif est clair: tout doit être éco-responsable.

Ils pensent que la plu­part des marques éco-res­pon­sables sont basiques et ils veulent chan­ger cette image en créant des alter­na­tives ten­dances et fraîches. Selon eux, l’éco-responsabilité dans la mode évo­lue. Tou­te­fois, ils constatent que les clients n’ont pas assez de choix. Cela est dû au fait qu’il est vrai­ment dif­fi­cile pour les petites marques éco-res­pon­sables de concur­ren­cer les grandes marques. Ils constatent que de plus en plus de clients prennent conscience de l’éco-responsabilité de leurs produits.