Brava fabrics

Bra­va fait pro­duire ses vête­ments en Espagne et au Por­tu­gal. La marque est en contact étroit avec les cou­tu­rières et visite régu­liè­re­ment les ate­liers. L’Es­pagne et le Por­tu­gal étant sou­mis à la légis­la­tion euro­péenne du tra­vail, on peut être sûr de bonnes condi­tions de tra­vail et de salaires équitables.

Les fon­da­teurs en avaient assez de la pol­lu­tion cau­sée par l’in­dus­trie du vête­ment et ont déci­dé de créer leur propre marque durable: Bra­va. C’est une marque de vête­ments pour les hommes et les femmes qui pré­fèrent la qua­li­té à la quan­ti­té. Bra­va ne tra­vaille qu’a­vec les maté­riaux sui­vants : coton bio, lin bio, laine bio, poly­es­ter recy­clé et Len­zing Eco­ve­ro. De cette manière, la marque sou­haite contri­buer à la pro­tec­tion de l’en­vi­ron­ne­ment.

La plu­part de ses vête­ments sont com­po­sés d’un seul maté­riau et sont donc faci­le­ment recy­clables. Cela rend Bra­va encore plus attrayante pour COSH ! Néan­moins, la marque n’est pas entiè­re­ment recy­clable en rai­son de ses mélanges de maté­riaux par­tiels, car la com­bi­nai­son de fibres rend plus dif­fi­cile la fer­me­ture du cycle dès qu’un vête­ment est mis au rebut.

Bra­va fabrics pro­duit chaque pièce en Espagne – plus pré­ci­sé­ment à Bar­ce­lone, où elle pos­sède son propre entre­pôt – et au Por­tu­gal. Un autre atout pour la marque ? Ils connaissent leurs four­nis­seurs et les contrôlent per­son­nel­le­ment plu­sieurs fois par an.

La poli­tique de Bra­va en matière de bien-être ani­mal n’est pas encore entiè­re­ment expo­sée sur leur site web ; ils men­tionnent certes qu’ils pri­vi­lé­gient les maté­riaux en laine méri­nos exempts de mule­sing pour leurs tri­cots, mais cer­tains vête­ments sont éga­le­ment fabri­qués à par­tir de laine recy­clée – et on ne sait pas dans quelles condi­tions leurs four­nis­seurs sous-traitent cette laine.

La marque se pré­sente éga­le­ment sur le mar­ché comme une marque de slow fashion. Bra­va le fait en tra­çant une ligne rouge à tra­vers toutes ses col­lec­tions. Suivre les ten­dances n’est pas impor­tant pour elle.

Leur score à l’in­dice COSH! de trans­pa­rence est de 30 sur 100 ; ce n’est pas la marque la plus trans­pa­rente qui soit. Ils pré­sentent certes des infor­ma­tions, mais ils en disent trop peu sur les adresses de leurs four­nis­seurs ou sur leur approche glo­bale du modèle com­mer­cial en matière d’é­co­no­mie cir­cu­laire et de bien-être des ani­maux. Mais nous atten­dons de nou­veaux déve­lop­pe­ments à cet égard !