Bask in the Sun

Tous les vête­ments sont conçus à Gué­tha­ry, au Pays basque, et cou­sus à 800 kilo­mètres de là, dans le nord du Por­tu­gal. La pro­duc­tion de tous les vête­ments a lieu dans des exploi­ta­tions fami­liales por­tu­gaises. Étant don­né que l’U­nion euro­péenne pré­voit des salaires mini­mums et des régle­men­ta­tions du tra­vail, nous sup­po­sons que tous les vête­ments sont pro­duits dans de bonnes condi­tions de travail.

Cepen­dant, à COSH ! Nous sommes curieux de connaître la pro­ve­nance du coton, et dans quelles condi­tions celui-ci est culti­vé. Nous avons des doutes sur la part du coton non bio­lo­gique, de ce fait nous ne pou­vons pas encore comp­ter Bask in the Sun par­mi les pion­niers de l’éco-responsabilité.

La marque fran­çaise de vête­ments déve­loppe ses propres tis­sus et uti­lise du coton bio­lo­gique en majo­ri­té pour ses cha­peaux, t‑shirts, pulls, polaires et maillots pour hommes.

Tous les t‑shirts sont com­po­sés à 100% de coton bio­lo­gique. Les pulls basiques contiennent, en plus de 95% de coton bio­lo­gique, 5% de poly­amide. Les pan­ta­lons sont com­po­sés de 97% de coton bio­lo­gique et de 3% d’élasthanne. 

Le poly­amide et l’é­las­thanne sont des sub­stances arti­fi­cielles qui contiennent des micro­plas­tiques. Elles sont moins éco-res­pon­sables mais amé­liorent le confort et pro­longent la durée de vie du vête­ment. Bask in the Sun les uti­lise dans de petites quan­ti­tés afin d’être le plus éco-res­pon­sable possible. 

Au total, 80 % de la pro­duc­tion de Bask in the Sun est consti­tuée de coton bio­lo­gique. Néan­moins, l’en­tre­prise ne peut pas uti­li­ser le label GOTS pour toutes les pièces, car le fabri­cant n’est pas cer­ti­fié GOTS (bien que le tis­su en coton le soit).

Une par­tie de la col­lec­tion Bask in the Sun est éga­le­ment com­po­sée de maté­riaux moins durables. Par exemple, le gilet kei­ko contient 58 % de poly­es­ter et 42 % de coton ordi­naire. Le t‑shirt wee­dy est com­po­sé de 65 % de coton ordi­naire et de 35 % de lin. Pour ses t‑shirts et che­mises en jean, Bask in the Sun uti­lise un mélange de Ten­cel, la ver­sion la plus éco-res­pon­sable de la vis­cose, avec du coton ordi­naire et de l’é­las­thanne. Ses pulls en laine sont com­po­sés de 75 % de laine et de 25 % de poly­amide. Bask in the Sun fait de bons pro­grès, mais pour­rait cer­tai­ne­ment être plus éco-res­pon­sable dans le choix de ses matériaux. 

Tous les tis­sus sont cer­ti­fiés par le label Oeko-Tex® Stan­dard 100, qui inter­dit l’u­ti­li­sa­tion de pro­duits chi­miques nocifs. Donc pas de colo­rants toxiques dans les vête­ments Bask in the Sun. 

En rai­son du mélange de maté­riaux arti­fi­ciels et natu­rels dans les vête­ments, le recy­clage devient plus dif­fi­cile que si les vête­ments étaient com­po­sés d’un seul matériau. 

Mais Bask in the Sun prend des mesures pour réduire ses déchets. Par exemple, l’em­bal­lage des vête­ments est réuti­li­sable et bio­dé­gra­dable. En outre, les vête­ments inven­dus chez Bask in the Sun ne finissent pas à l’in­ci­né­ra­teur. La marque fait don de ces vête­ments à des asso­cia­tions caritatives. 

Par ailleurs, depuis plus de 10 ans, les employés de Bask in the Sun sont béné­voles pour des asso­cia­tions qui tra­vaillent autour de la pro­tec­tion des océans et du chan­ge­ment climatique.

La fila­ture, la tein­tu­re­rie, l’a­te­lier de séri­gra­phie et l’a­te­lier de cou­ture se situent à quelques 

kilo­mètres des uns et des autres. Grâce à cette chaîne courte, le trans­port entre chaque étape de pro­duc­tion est limi­té, ce qui per­met à la marque de réduire consi­dé­ra­ble­ment son empreinte car­bone et ses émis­sions de CO2.