Bellerose

Bel­le­rose pos­sède plu­sieurs sites de pro­duc­tion, envi­ron 40% de leur col­lec­tion est fabri­quée en Europe, notam­ment au Por­tu­gal, en Rou­ma­nie, en France et en Ita­lie. Cepen­dant, ils tra­vaillent éga­le­ment avec des fabri­cants en Tuni­sie, en Chine, en Inde et à Hong Kong. Afin de main­te­nir une bonne rela­tion avec leurs fabri­cants, Bel­le­rose leur rend visite chaque année.

La marque a mis en place un code de conduite et se base notam­ment sur l’Or­ga­ni­sa­tion inter­na­tio­nale du tra­vail (OIT), une agence des Nations unies (ONU) char­gée de pro­mou­voir la jus­tice sociale et de garan­tir un tra­vail décent sur la base de normes inter­na­tio­nales. De cette manière, Bel­le­rose garde des prix équi­tables pour ses pro­duits.

Bel­le­rose aime uti­li­ser des matières natu­relles dans sa col­lec­tion, à savoir le coton, le lin, la laine et la vis­cose. Mal­heu­reu­se­ment, ces matières ne sont pas toutes aus­si durables. La pro­duc­tion de coton néces­site une énorme quan­ti­té d’eau, sans comp­ter les pes­ti­cides et les her­bi­cides uti­li­sés. La vis­cose n’est pas non plus un maté­riau durable ; elle néces­site du bois, qui ne pro­vient pas tou­jours de forêts durables. Des alter­na­tives plus durables sont le coton recy­clé ou biologique.

Bel­le­rose uti­lise par­fois des maté­riaux syn­thé­tiques comme le poly­es­ter, par exemple dans la col­lec­tion ​“Out­door”. Ces pro­duits néces­sitent un maté­riau plus robuste pour faci­li­ter l’en­tre­tien et l’u­ti­li­sa­tion. Dans ces cas, le poly­es­ter pro­longe la durée de vie du pro­duit, ce qui est béné­fique pour la dura­bi­li­té. Mal­heu­reu­se­ment, ces mélanges de maté­riaux natu­rels et syn­thé­tiques sont beau­coup plus dif­fi­ciles à recy­cler après usage.

Heu­reu­se­ment, Bel­le­rose s’est enga­gée à s’a­mé­lio­rer. Ils ont lan­cé la col­lec­tion de jean BRUT qui est faite de coton bio­lo­gique et de maté­riaux de rebut. Par exemple, les bou­tons pro­viennent des sur­plus d’autres entre­prises et col­lec­tions. De plus, Bel­le­rose sou­haite uti­li­ser davan­tage de coton recy­clé et de coton bio­lo­gique dans ses autres collections.

Bel­le­rose applique éga­le­ment un code de conduite strict concer­nant l’u­ti­li­sa­tion de pro­duits chi­miques dans le pro­ces­sus de pro­duc­tion. La marque a ban­ni tous les colo­rants et pig­ments azoïques de ses col­lec­tions. Les colo­rants azoïques sont des colo­rants syn­thé­tiques qui peuvent être uti­li­sés pour teindre les vête­ments en cou­leurs vives. Mal­heu­reu­se­ment, ces colo­rants sont éga­le­ment nocifs pour les per­sonnes et l’en­vi­ron­ne­ment. (Pour en savoir plus sur les colo­rants azoïques, cli­quez ici.) Tous les fabri­cants avec les­quels Bel­le­rose tra­vaille res­pectent la régle­men­ta­tion REACH. Il s’a­git d’un règle­ment euro­péen qui limite l’u­ti­li­sa­tion de sub­stances chi­miques nocives. Ce règle­ment s’ap­plique à tous les fabri­cants de l’U­nion euro­péenne, mais Bel­le­rose l’im­pose à tous ses sites de production.

Bel­le­rose uti­lise de nom­breux mélanges dans sa col­lec­tion. Lorsque dif­fé­rents maté­riaux sont mélan­gés dans un vête­ment, celui-ci devient plus dif­fi­cile à recy­cler. Bel­le­rose doit et veut s’a­mé­lio­rer dans le domaine de la cir­cu­la­ri­té. Pour ce faire, ils recyclent notam­ment leurs propres déchets tex­tiles. Actuel­le­ment, ils ont plu­sieurs sacs et tabliers dans leur col­lec­tion qui sont fabri­qués à par­tir de leur propre sur­plus de production. 

Tous les vête­ments sont fabri­qués avec des maté­riaux natu­rels, ils sont donc bio­dé­gra­dables. C’est éga­le­ment le cas des pro­duits de la col­lec­tion BRUT, qui sont tous fabri­qués en coton 100% bio­lo­gique. Même les bou­tons sont fabri­qués en maté­riau bio­dé­gra­dable, ce qui rend cette col­lec­tion très circulaire.

Bel­le­rose essaie de rac­cour­cir sa chaîne d’ap­pro­vi­sion­ne­ment, par exemple en fai­sant pro­duire les vête­ments dans le pays d’où pro­viennent les tis­sus aus­si sou­vent que pos­sible. Envi­ron la moi­tié des vête­ments Bel­le­rose sont fabri­qués en Europe et dans la région médi­ter­ra­néenne proche. Les tis­sus denim de la col­lec­tion BRUT sont même pro­duits en Bel­gique. Bel­le­rose porte éga­le­ment le label ​“I buy Bel­gian”, car l’en­semble du pro­ces­sus de créa­tion se déroule au siège de l’en­tre­prise, à Bruxelles.

Néan­moins, Bel­le­rose dis­pose d’une longue chaîne d’ap­pro­vi­sion­ne­ment. L’en­tre­prise tra­vaille éga­le­ment avec des fabri­cants en Tuni­sie, en Chine, en Inde et à Hong Kong. On remarque éga­le­ment que les inter­mé­diaires sont nom­breux dans cette chaîne, ce qui signi­fie aus­si que les dis­tances sont sou­vent plus grandes.

Bel­le­rose consi­dère que le bien-être des ani­maux est impor­tant et fait des efforts pour l’a­mé­lio­rer. La four­rure est rem­pla­cée par de la fausse four­rure, les peaux d’a­ni­maux exo­tiques ou pro­té­gés sont ban­nies de la col­lec­tion et tout le duvet uti­li­sé est cer­ti­fié RDS. Il s’a­git du Res­pon­sible Down Stan­dard, un cer­ti­fi­cat qui véri­fie le bien-être des ani­maux tout au long de la chaîne.

Toute la laine méri­nos uti­li­sée par Bel­le­rose dans ses col­lec­tions est exempte de mule­sing. Le mule­sing est l’a­bla­tion sans anes­thé­sie de la peau de l’ar­rière-train des mou­tons pour évi­ter l’in­fec­tion par des larves car­ni­vores. Pour en savoir plus sur l’im­pact de la laine. Bel­le­rose n’u­ti­lise que de la laine ango­ra ton­due, le lapin ne devant pas être déplu­mé vivant.

Enfin, la marque n’u­ti­lise que du cuir pro­ve­nant d’a­ni­maux uti­li­sés dans l’in­dus­trie de la viande. En d’autres termes, il s’a­git d’un pro­duit rési­duel. Bel­le­rose sou­haite uti­li­ser autant que pos­sible du cuir tan­né végé­tal, car aucun pro­duit chi­mique nocif n’est nécessaire.

Bel­le­rose est très atta­ché à la qua­li­té. La lon­gé­vi­té d’un pro­duit garan­tit que le pro­duit sera durable. C’est pour­quoi Bel­le­rose uti­lise tou­jours des maté­riaux de qua­li­té et ses pro­duits sont fabri­qués avec soin et atten­tion aux détails. 

Le style des vête­ments contri­bue éga­le­ment à assu­rer leur lon­gé­vi­té. Les modèles sont intem­po­rels et clas­siques. Bel­le­rose ne suit pas mes ten­dances, elle veut s’as­su­rer que vous pour­rez pro­fi­ter de votre achat pen­dant long­temps. C’est pour­quoi elle pro­pose un ser­vice de répa­ra­tion gra­tuit. Vous pour­rez donc faire répa­rer votre vête­ment, à tout moment, sans frais !

Bel­le­rose reçoit de COSH! l’i­cône de la trans­pa­rence à 50%. Tous les pays de pro­duc­tion sont men­tion­nés, excep­tés les fabri­cants spé­ci­fiques. Il nous manque éga­le­ment des infor­ma­tions sur l’o­ri­gine de la plu­part des tis­sus.