be the fibre

World Mis­sion Help (WMH) col­lecte les tex­tiles usa­gés dans des conte­neurs ins­tal­lés dans les muni­ci­pa­li­tés et dans les magasins.

Par le biais de points de col­lecte locaux dans des chaînes de maga­sins et des maga­sins concep­tuels tels que Yuman Cir­cu­lar Vil­lage (Bruxelles), Moose in the City (Anvers), Super­goods (Gand) et Har­vest (Lou­vain). Les vête­ments col­lec­tés sont triés par des entre­prises sociales en Flandre, et ceux qui sont encore en bon état sont ven­dus au maga­sin phare de World Mis­sion Help à Boechout.

En regrou­pant autant que pos­sible le pro­ces­sus de pro­duc­tion à Tan­ger, au Maroc, et en se pro­cu­rant éga­le­ment les restes de cuir sur place, Be the fibre est en mesure de réduire les émis­sions de CO2. Cepen­dant, leur rêve ultime est d’a­che­ter et d’ins­tal­ler une machine à fibres en Bel­gique pour rendre leur chaîne encore plus courte.

Tous les béné­fices de Be the fibre sont rever­sés à de beaux pro­jets de déve­lop­pe­ment. En choi­sis­sant Be the fibre, vous choi­sis­sez l’hu­ma­ni­té et notre pla­nète. Décou­vrez leurs pro­duits dans le maga­sin phare de We Make Hope à Boe­chout et sur la bou­tique en ligne.

Les vieux vête­ments col­lec­tés qui ne sont plus en état d’être por­tés sont triés manuel­le­ment par cou­leur au Maroc, puis ils sont trans­for­més en un nou­veau tis­su. Un tis­su ne peut être recy­clé que quatre fois au maxi­mum. Après cela, les fibres sont trop petites pour être trans­for­mées en un nou­veau tis­su. Cepen­dant, les plus petites fibres peuvent être feu­trées. En feu­trant les fibres, on trans­forme les tis­sus rési­duels en sous-verres, que les entre­prises peuvent per­son­na­li­ser avec leur propre logo. Des pro­duits comme les para­pluies ou les sacs à vélo peuvent éga­le­ment être per­son­na­li­sés par Be the fibre à des­ti­na­tion de vos employés. 

Pour les ser­viettes de bain, Be the fibre tra­vaille avec l’or­ga­ni­sa­tion Sea­to­wel. Celle-ci tra­vaille avec un réseau de pêcheurs qui col­lectent le plas­tique de la mer pen­dant la pêche. Le plas­tique pêché est refon­du et filé en fil, avec du coton recy­clé, cela forme de magni­fiques ser­viettes. Une par­tie des béné­fices de ces ser­viettes est rever­sée à ​“The Ocean Cleanup”.

Les sacs à vélo ​“Be the fibre” sont fabri­qués de manière éthique et éco­lo­gique au Cam­bodge à par­tir de sacs de ciment et d’a­li­ments pour bétail. Les deux ate­liers et la petite usine de sacs à vélo sont recon­nus par l’Or­ga­ni­sa­tion mon­diale du com­merce équi­table. L’u­sine emploie 40 femmes qui tra­vaillent dans des condi­tions équitables.

Lors de la col­lecte des vête­ments don­nés, l’or­ga­ni­sa­tion a ren­con­tré un pro­blème : une grande par­tie des vête­ments dépo­sés dans les conte­neurs ne sont plus por­tables. Par consé­quent, ces vête­ments n’ont sou­vent pas de nou­vel usage et finissent en tant que déchets.

L’or­ga­ni­sa­tion s’est tou­te­fois heur­tée à un pro­blème : une grande par­tie des vête­ments dépo­sés dans les conte­neurs ne sont plus por­tables. Par consé­quent, ils ne trouvent pas de des­ti­na­tion. WMH a com­men­cé à cher­cher des par­te­naires externes pour trai­ter ces flux de déchets tex­tiles afin de pas­ser d’une opé­ra­tion linéaire à une opé­ra­tion cir­cu­laire. Les vête­ments col­lec­tés de haute qua­li­té sont tou­jours ven­dus dans le cir­cuit de l’oc­ca­sion, mais le reste est trans­for­mé en de nou­veaux articles, sacs à main et acces­soires. Toutes les recettes des tex­tiles col­lec­tés res­tent des­ti­nées à l’aide au déve­lop­pe­ment et à des orga­ni­sa­tions à but non lucra­tif dans le monde.

Be the fibre a une chaîne d’ap­pro­vi­sion­ne­ment courte. En effet, les vieux vête­ments sont col­lec­tés en Bel­gique, puis triés et trans­for­més en nou­veaux tis­sus au Maroc. La pro­duc­tion des sacs et des acces­soires est assu­rée par une entre­prise sociale en Flandre.

Tous les maté­riaux entrant dans la com­po­si­tion des fibres sont recy­clés. Ain­si, aucun ani­mal n’est direc­te­ment impli­qué dans le pro­ces­sus de pro­duc­tion, même s’il est pos­sible que les articles contiennent des matières ani­males recy­clées.

Be the fibre fera ses pre­miers pas vers les détaillants au début de 2021 et ven­dra ses pro­duits dans son propre maga­sin à Boe­chout. Sur demande, be the fibre fabrique des cadeaux d’af­faires per­son­na­li­sés et éco-res­pon­sables. Dans leur assor­ti­ment, vous trou­ve­rez dif­fé­rents sacs, notam­ment des sacs à dos, des cabas, des sacs de voyage, des sacs à vélo et des sacs pour ordi­na­teur por­table. Vous trou­ve­rez aus­si des ser­viettes et des chaus­settes en plas­tique pêché en mer, des housses de pro­tec­tion pour ordi­na­teurs por­tables et des sacs à cosmétiques. 

be the fibre est une ini­tia­tive de WMH, une orga­ni­sa­tion à but non lucra­tif qui sou­tient des pro­jets de déve­lop­pe­ment. Les res­sources pour cette aide au déve­lop­pe­ment sont prin­ci­pa­le­ment obte­nues par la col­lecte de vête­ments.

L’ex­pé­di­tion des tex­tiles col­lec­tés vers les pays afri­cains nuit à l’é­co­no­mie locale et crée des tonnes de déchets. Les tex­tiles bon mar­ché consti­tuent une concur­rence déloyale pour les créa­teurs et les tailleurs locaux. De plus, les restes de vête­ments inuti­li­sés finissent sou­vent dans des décharges. C’est pour­quoi WMH pré­fère inves­tir dans l’é­du­ca­tion, la san­té et une socié­té durable. Contrai­re­ment à d’autres entre­prises de col­lecte de tex­tiles, les recettes des pro­duits ​“be the fibre” sont des­ti­nées à une bonne cause.