Soruka

La pro­duc­tion est réa­li­sée en Inde, en employant de petits arti­sans indé­pen­dants issus de com­mu­nau­tés rurales. La marque tra­vaille en étroite col­la­bo­ra­tion avec eux pour les aider à déve­lop­per leurs acti­vi­tés et leurs capa­ci­tés de pro­duc­tion. Cela per­met non seule­ment de créer des emplois dans des envi­ron­ne­ments ruraux, mais aus­si de pré­ser­ver le savoir-faire de plu­sieurs géné­ra­tions. La marque s’as­sure per­son­nel­le­ment que tous les arti­sans sont âgés de plus de 18 ans et qu’ils reçoivent un salaire décent leur per­met­tant de sub­ve­nir à leurs besoins et à ceux de leur famille. Cela les empê­che­ra plus tard de migrer vers les zones urbaines, créant ain­si une mul­ti­tude d’ef­fets posi­tifs indirects

Soru­ka uti­lise exclu­si­ve­ment du cuir dor­mant, un maté­riau natu­rel­le­ment bio­dé­gra­dable. La marque pra­tique éga­le­ment le recy­clage sans uti­li­ser de pro­duits chi­miques. Cepen­dant, comme il s’a­git de cuir pro­ve­nant d’autres marques, la marque n’a aucune idée des pro­duits chi­miques qui ont été uti­li­sés dans le cuir aupa­ra­vant, ce qui pour­rait le rendre toxique et/​ou dif­fi­cile à recy­cler ou à bio­dé­gra­der à la fin de l’u­ti­li­sa­tion par le consommateur. 

Le pro­ces­sus de fabri­ca­tion, mené indi­vi­duel­le­ment par les arti­sans, n’u­ti­lise que peu ou pas de machines, ce qui per­met de réduire la consom­ma­tion d’éner­gie.

Cela dit, la marque ne men­tionne pas les maté­riaux d’em­bal­lage ni les méthodes de transport. 

La marque n’u­ti­lise que du cuir mono­ma­tière, ce qui rend chaque pièce faci­le­ment recy­clable en fin d’u­ti­li­sa­tion. Elle uti­lise éga­le­ment du cuir mort, ce qui donne une nou­velle vie au cuir et per­met de le conser­ver plus long­temps jus­qu’à sa pro­chaine étape de recy­clage ou de bio­dé­gra­da­tion. Par ailleurs, aucun sys­tème de répa­ra­tion ou de recy­clage n’a été mis en place pour contri­buer à la cir­cu­la­ri­té de la marque.

Soru­ka est située à Bar­ce­lone, mais sa pro­duc­tion se fait en Inde. Le cuir pro­vient éga­le­ment d’Inde, ce qui le rend plus proche des sites de pro­duc­tion, rédui­sant ain­si les émis­sions dues au trans­port. Bien que cela aug­mente la lon­gueur de la chaîne d’ap­pro­vi­sion­ne­ment entre l’Eu­rope et l’Inde, c’est inévi­table en rai­son de la volon­té de la marque de contri­buer à l’é­co­no­mie sociale et à l’hé­ri­tage cultu­rel de l’Inde. De plus, la pro­duc­tion et l’ap­pro­vi­sion­ne­ment ne se font qu’à un seul endroit, plu­tôt qu’à plu­sieurs, comme c’est le cas pour d’autres marques. Cepen­dant, la marque ne men­tionne pas les méthodes de trans­port, ce qui rend dif­fi­cile la déter­mi­na­tion des émis­sions cau­sées par le trans­port au sein de la chaîne d’approvisionnement.

La marque n’u­ti­lise que du cuir pro­ve­nant de stocks dor­mants, ce qui signi­fie que nous ne pou­vons pas tra­cer la source du cuir et véri­fier le trai­te­ment éthique des ani­maux. Cepen­dant, cela nous assure qu’au­cune autre cruau­té envers les ani­maux n’a été pra­ti­quée lors de la créa­tion de ces produits.

Chaque pièce est fabri­quée à la main par des arti­sans, à par­tir de chutes de cuir mort. Le cuir est un maté­riau robuste qui dure long­temps et qui est faci­le­ment répa­rable. De plus, le temps et les efforts consa­crés par les arti­sans à la créa­tion de chaque sac rendent chaque pièce unique et intem­po­relle, et garan­tissent qu’ils dure­ront des géné­ra­tions. Ils four­nissent éga­le­ment des conseils d’en­tre­tien aux consom­ma­teurs pour s’as­su­rer que leurs pro­duits en cuir ne sont pas endom­ma­gés avant d’a­voir atteint leur limite d’u­ti­li­sa­tion.

Cette marque fait preuve d’une grande trans­pa­rence en ce qui concerne ses maté­riaux et sa pro­duc­tion, mais elle pour­rait aller plus loin en four­nis­sant des infor­ma­tions plus pré­cises sur la loca­li­sa­tion des arti­sans plu­tôt que de se conten­ter d’in­di­quer le nom du pays. Elle pour­rait éga­le­ment four­nir davan­tage d’in­for­ma­tions sur les sites de niveau 3 et 4, afin que nous puis­sions savoir d’où pro­vient le cuir et s’il s’a­git d’une source éthique. Ils ne men­tionnent pas non plus les maté­riaux d’em­bal­lage ni les méthodes de trans­port.