Norwegian Rain

Il est dif­fi­cile de se pro­non­cer sur les condi­tions de tra­vail dans les­quelles sont fabri­quées ces imper­méables. Nous ne savons pas dans quel pays et dans quelle usine la pro­duc­tion a lieu. Ce que nous savons, c’est que 95% de la pro­duc­tion de maté­riaux est cer­ti­fiée Blue­si­gn. D’un point de vue éthique, cela signi­fie que la sécu­ri­té des tra­vailleurs impli­qués dans la pro­duc­tion des maté­riaux est garan­tie. Ce cer­ti­fi­cat ne four­nit aucune infor­ma­tion sur les condi­tions de tra­vail lors de la fini­tion des vestes.

70 à 100 % des tis­sus japo­nais tis­sés sont consti­tués de poly­es­ter recy­clé. Cela concerne la couche exté­rieure imper­méable et le pour­cen­tage res­tant est du poly­es­ter vierge. 95 % du poly­es­ter est cer­ti­fié Blue­si­gn et Oeko-Tex, ce qui garan­tit qu’au­cune sub­stance nocive n’a été uti­li­sée dans la pro­duc­tion, que les res­sources natu­relles sont gérées de manière res­pon­sable, que la pol­lu­tion de l’eau, de l’air et des eaux usées est réduite afin de mini­mi­ser l’em­preinte éco­lo­gique. De plus, la sécu­ri­té des tra­vailleurs et des consom­ma­teurs est garan­tie. Cepen­dant, la source du poly­es­ter recy­clé est incon­nue. Nous ne pou­vons donc pas garan­tir qu’il est plus durable.

Dans la dou­blure, vous trou­ve­rez du poly­es­ter et de la vis­cose. La vis­cose, appe­lée aus­si soie arti­fi­cielle, est fabri­quée à par­tir de pulpe de bois. La dou­blure des cols est géné­ra­le­ment faite en laine ou en cache­mire pour la dou­ceur et la cha­leur. Les bou­tons sont fabri­qués à par­tir de cornes d’animaux. 

Le tis­su uti­li­sé est extrê­me­ment déper­lant. La mem­brane empêche l’eau de s’in­fil­trer à tra­vers le tis­su tout en per­met­tant au tis­su de res­pi­rer. Les vestes de Nor­we­gian Rain sont donc véri­ta­ble­ment 100% imper­méables et pos­sèdent une colonne d’eau de 20 000 mm.

Les tis­sus sont com­po­sés de 70 à 100 % de poly­es­ter recy­clé. Par­fois le poly­es­ter recy­clé est mélan­gé à du poly­es­ter neuf. Les dou­blures et cer­tains bou­tons sont fabri­qués à par­tir de nou­velles matières, notam­ment la vis­cose et le cache­mire. L’a­jout de ces tis­sus rend les vestes dif­fi­ci­le­ment recy­clables. Étant don­né qu’elles ne sont pas faites dans un seul maté­riau, les fibres tex­tiles sont dif­fi­ciles à sépa­rer. De plus, les man­teaux ne sont pas bio­dé­gra­dables car ils sont fabri­qués en poly­es­ter, un maté­riau syn­thé­tique. Nous com­pre­nons car ce maté­riau est par­fait pour un imperméable. 

Si votre man­teau est abî­mé et inuti­li­sable, Nor­we­gian Rain le répa­re­ra pour vous. Vous n’a­vez donc pas à vous sou­cier de la qua­li­té et de la lon­gé­vi­té de ce vête­ment de pluie !

Lorsque le vête­ment n’est plus répa­rable, il devient un déchet ou il est recy­clé. Au départ, la marque sou­hai­tait tra­vailler avec une usine de recy­clage mais elle était trop petite. Aujourd’­hui, cette usine a fer­mé et la marque cherche un nou­veau par­te­naire de recy­clage pour deve­nir plus circulaire.

Les vestes ne sont pas com­plè­te­ment végé­ta­liennes. Les bou­tons pro­po­sés sont fabri­qués à par­tir de cornes d’a­ni­maux. La bonne nou­velle, c’est que ces cornes sont issues de l’in­dus­trie ali­men­taire. La plu­part des cols des vestes de la marque sont dou­blés en cache­mire pro­ve­nant de chèvres. Cer­tains cols sont dou­blés avec de la laine de mou­ton.

Les vestes de Nor­we­gian Rain ont des sil­houettes ori­gi­nales et ne res­semblent pas au mac­kin­tosh stan­dard. L’imperméable pos­sède des lignes épu­rées et struc­tu­rées. Vous trou­ve­rez sûre­ment la veste qui vous convien­dra le mieux. La marque pro­pose une col­lec­tion pour femmes, hommes non-gen­rée et les tailles vont de XS à 3XL.

Nor­we­gian Rain s’ef­force d’ob­te­nir une qua­li­té opti­male et des articles de qua­li­té, intem­po­rels qui res­pectent l’en­vi­ron­ne­ment. De plus, la marque pro­duit en petites quan­ti­tés. Les modèles peuvent se por­ter à n’importe quelle sai­son. Vous serez sec et sty­lé tout au long de l’année.

La marque est claire sur la vision qu’elle a de la mode et sur les maté­riaux qu’elle uti­lise. Il est dom­mage qu’elle ne par­tage pas grand-chose sur la pro­duc­tion de ses vestes. Le pays de pro­duc­tion est mal­heu­reu­se­ment incon­nu. Par consé­quent, nous ne pou­vons pas don­ner à Nor­we­gian Rain une note éle­vée en matière de transparence.