Monaluna

La cer­ti­fi­ca­tion GOTS pour le coton bio­lo­gique, fixe des exi­gences en matière de condi­tions de tra­vail et de salaire équi­table lors de la phase de pro­duc­tion. Étant don­né que Mona­lu­na pos­sède ce cer­ti­fi­cat, la marque se porte bien sur le plan éthique. Les tis­sus des nou­velles col­lec­tions sont tis­sés et impri­més en Corée du Sud et les plus anciens en Inde. Nous avons pu consta­ter cette dif­fé­rence pen­dant le contrôle des cer­ti­fi­cats. Ces cer­ti­fi­cats men­tionnent le nom du der­nier pro­duc­teur mais il n’y a pas d’informations sur les pré­cé­dents pro­duc­teurs et leurs fonc­tions. L’o­ri­gine du coton n’est pas tou­jours tra­çable mais la tra­ça­bi­li­té du pro­duit l’est. Nous pen­sons que c’est une bonne chose que la marque soit si transparente.

La fon­da­trice de la marque est pas­sion­née par le coton bio­lo­gique mais les options pour cette caté­go­rie de coton étaient limi­tées. Elle a donc fon­dé sa marque pour sou­te­nir la culture du coton bio­lo­gique. Doré­na­vant elle conçoit et com­mande des tex­tiles uni­que­ment cer­ti­fiées GOTS. Dans les der­nières col­lec­tions de Mona­lu­na, les tis­sus sont impri­més numé­ri­que­ment au lieu d’être séri­gra­phiés afin de réduire la consom­ma­tion d’eau et les déchets. Le pas­sage à cette méthode d’im­pres­sion a peu d’im­pact sur la qua­li­té du tis­su mais est beau­coup plus res­pec­tueux de l’en­vi­ron­ne­ment.

Les colo­rants uti­li­sés pour l’im­pres­sion ne sont pas d’o­ri­gine végé­tale, mais le cer­ti­fi­cat GOTS fixe des exi­gences envi­ron­ne­men­tales et de sécu­ri­té pour les colo­rants tex­tiles. Par exemple, Mona­lu­na garan­tit qu’au­cun pro­duit chi­mique nocif ou métal lourd n’a été uti­li­sé dans la teinture.

Bien que presque tous les tis­sus soient com­po­sés à 100 % de coton, on trouve éga­le­ment des pulls en jer­sey conte­nant 6 % d’é­las­thanne. L’é­las­thanne étant un maté­riau syn­thé­tique (fabri­qué à par­tir du pétrole). Il est moins res­pec­tueux de l’en­vi­ron­ne­ment et néces­site beau­coup de pro­duits chi­miques pour sa fabri­ca­tion. L’é­las­thanne ajou­té rend le tis­su plus confor­table. Il est sou­vent uti­li­sé pour les leg­gings ou les pyja­mas. Pour les pyja­mas d’en­fants, il est d’ailleurs recom­man­dé pour leur confort.

Étant don­né que tous les tis­sus sont essen­tiel­le­ment com­po­sés à 100 % de coton (ou de 6 % d’é­las­thanne au maxi­mum). Ils sont consti­tués d’un seul maté­riau et sont par consé­quent faciles à recy­cler. Il est donc pos­sible de leur don­ner une seconde vie. La marque ne tra­vaille pas avec des tis­sus recy­clés pour le moment.

Tous les tis­sus sont conçus aux États-Unis et sont ensuite fabri­qués en Corée du Sud ou en Inde. Le coton peut éga­le­ment pro­ve­nir d’autres endroits. Mal­heu­reu­se­ment, les tis­sus par­courent un long tra­jet avant d’ar­ri­ver dans les maga­sins. Nous aime­rions que la chaîne d’approvisionnement soit plus courte.

Mona­lu­na pro­duit des col­lec­tions dans des thèmes et des motifs simi­laires. Il y a 4 à 6 col­lec­tions par an et ces col­lec­tions sont impri­mées en une seule fois. Les impri­més qui sont sou­vent deman­dés par les clients sont par­fois ré-imprimés.

Le desi­gn des tis­sus est assez intem­po­rel mais reste ten­dance ! Ils sont vifs, pleins de cou­leurs et com­po­sés de per­son­nages amu­sants, d’animaux et de fleurs.

Mona­lu­na fait tes­ter ses pro­duits et obtient le cer­ti­fi­cat GOTS auprès de l’U­nion de contrôle. Les cer­ti­fi­cats qu’ils obtiennent sont ins­crits sur leur site web par col­lec­tion. Ces docu­ments com­prennent les noms des usines qui ont réa­li­sé les der­nières étapes de fabri­ca­tion mais il n’y a pas de don­nées sur les étapes anté­rieures. Concer­nant, l’o­ri­gine du coton, la façon dont il est pro­duit et le lieu exact de la fabri­ca­tion des pro­duits, la marque ne sou­haite pas dévoi­ler ses informations.