Collectif

Col­lec­tif est situé au Royaume-Uni, mais pos­sède sa propre usine au Viêt Nam, ce qui lui per­met de garan­tir un trai­te­ment équi­table de ses tra­vailleurs et des pra­tiques de pro­duc­tion éthiques. Leurs bureaux sont situés en Chine, où ils mènent leurs acti­vi­tés de com­mu­ni­ca­tion (et autres). La marque affirme ne jamais trai­ter sciem­ment avec des four­nis­seurs contraires à l’é­thique, mais n’in­dique pas aux clients com­ment elle s’as­sure que cela ne se pro­duit pas à son insu. Elle ne men­tionne pas de code de conduite, ni de pro­ces­sus de véri­fi­ca­tion de ses four­nis­seurs et de ses ins­tal­la­tions de pro­duc­tion. La marque pro­duit éga­le­ment au Ban­gla­desh, où nous espé­rons qu’elle applique des pra­tiques de pro­duc­tion éthiques, mais les détails de ces pra­tiques ne sont pas men­tion­nés sur le site web. La marque assure tou­te­fois son enga­ge­ment en faveur de l’é­ga­li­té des genres, en indi­quant les pour­cen­tages de tra­vailleurs mas­cu­lins et fémi­nins dans ses prin­ci­pales installations.

Le prin­ci­pal maté­riau uti­li­sé par Col­lec­tif est le poly­es­ter conven­tion­nel, bien que cela ne soit pas men­tion­né sur la page consa­crée à la maté­ria­li­té. L’en­tre­prise uti­lise éga­le­ment de la vis­cose pour rem­pla­cer le poly­es­ter dans cer­tains vête­ments. Il s’a­git de vis­cose conven­tion­nelle qui n’est pas issue de méthodes de pro­duc­tion durables, mais qui reste une meilleure alter­na­tive au poly­es­ter. Ils uti­lisent éga­le­ment du coton conven­tion­nel dans de nom­breux vête­ments, ain­si que d’autres maté­riaux syn­thé­tiques à base de pétrole, comme le poly­uré­thane, en petites quan­ti­tés.

L’en­tre­prise affirme avoir mis en place des pro­cé­dures de recy­clage des embal­lages et des déchets, mais elle s’ef­force tou­jours de modi­fier ses embal­lages pour les rendre plus res­pec­tueux de l’en­vi­ron­ne­ment ou plus recy­clables.

La marque n’a pas beau­coup de pro­duits mono­ma­té­riaux, ce qui rend ses vête­ments dif­fi­ciles à recy­cler à la fin de leur uti­li­sa­tion. Elle n’a pas non plus d’em­bal­lage cir­cu­laire et ne men­tionne pas d’autres acti­vi­tés com­mer­ciales cir­cu­laires telles que le recy­clage des vête­ments usa­gés, l’u­ti­li­sa­tion de maté­riaux recy­clés, etc. 

La marque est située au Royaume-Uni et pos­sède des ins­tal­la­tions en Chine, au Viêt Nam et au Ban­gla­desh. La lon­gueur de la chaîne est donc déjà très impor­tante, mais on ne sait pas non plus s’il s’a­git de toutes leurs ins­tal­la­tions de pro­duc­tion ou s’il en existe d’autres qui ne sont pas men­tion­nées sur le site web. Nous ne connais­sons pas non plus l’o­ri­gine de leurs maté­riaux, et la lon­gueur réelle de la chaîne est donc incon­nue. Ils ne men­tionnent pas non plus leurs méthodes de trans­port, ce qui a un impact impor­tant sur leurs émis­sions glo­bales, quelle que soit la lon­gueur de la chaîne. 

Col­lec­tif assure aux consom­ma­teurs que ses chaus­sures conviennent aux végé­ta­liens et aux végé­ta­riens et qu’elles sont exemptes de cruau­té. La marque ne men­tionne pas l’u­ti­li­sa­tion de maté­riaux d’o­ri­gine ani­male et est donc, en théo­rie, une marque végé­ta­lienne dans l’en­semble. Nous ne sommes tou­te­fois pas sûrs de cela, car ce n’est pas expli­ci­te­ment indi­qué sur le site web, et il est pos­sible que la marque uti­lise des pro­duits ani­maux dans ses pro­duits chi­miques de fini­tion.

Col­lec­tif men­tionne son désir de fabri­quer des pro­duits de haute qua­li­té, mais nous aime­rions avoir des détails sur ce qui fait que ses pro­duits (prin­ci­pa­le­ment en poly­es­ter) sont de haute qua­li­té. Ils four­nissent un guide com­plet de lavage et d’en­tre­tien pour pro­lon­ger la durée de vie des vête­ments de 50 à 80 %. Ils pro­duisent des desi­gns rétro et vin­tage qui dépassent les ten­dances ves­ti­men­taires temporaires. 

COSH! ne peut pas affir­mer de bonne foi que Col­lec­tif est une marque trans­pa­rente, mais elle affirme qu’elle s’ef­force d’a­mé­lio­rer sa trans­pa­rence. Nous aime­rions avoir plus d’in­for­ma­tions sur leurs sites de pro­duc­tion et d’ap­pro­vi­sion­ne­ment, leurs méthodes de trans­port, la dura­bi­li­té des vête­ments, leur code de conduite, l’u­ti­li­sa­tion de pro­duits chi­miques, et plus encore !