Guave

Cette marque tra­vaille avec de petits entre­pre­neurs de batik de Java, en Indo­né­sie, pour s’ap­pro­vi­sion­ner en tis­sus de batik. Le fait de tra­vailler avec ces petites entre­prises pen­dant de longues périodes per­met non seule­ment de garan­tir leur capa­ci­té à contrô­ler les pra­tiques durables sur le lieu de tra­vail, mais aus­si de contri­buer à pré­ser­ver l’ar­ti­sa­nat ancien et ses arti­sans dans la socié­té moderne. La marque veille éga­le­ment à se rendre sou­vent sur place et à payer des prix équi­tables pour les maté­riaux qu’elle utilise. 

Les tis­sus pro­viennent d’En­schede Tex­tiel­stad, une entre­prise de tis­sage néer­lan­daise qui pro­duit des tis­sus de haute qua­li­té. Cette pro­duc­tion locale réduit les émis­sions dues au trans­port et garan­tit des condi­tions de tra­vail équi­tables et sûres. Les étapes finales de la pro­duc­tion, y com­pris les cou­tures et l’as­sem­blage, sont réa­li­sées loca­le­ment à Het Gil­de­lab ain­si que dans le stu­dio de Guave à Amster­dam ; le fait de conser­ver une par­tie de la pro­duc­tion en interne per­met de garan­tir plus faci­le­ment un envi­ron­ne­ment de tra­vail sain et des salaires équi­tables.

10 % des recettes de la col­lec­tion de gilets sont rever­sés à la fon­da­tion Indah­nya Sede­kah Nether­lands, qui sou­tient les popu­la­tions d’In­do­né­sie en leur appor­tant une édu­ca­tion, de la nour­ri­ture et des secours en cas de catas­trophe naturelle.

La plu­part des col­lec­tions Guave sont fabri­quées en coton, un pro­duit natu­rel plus res­pec­tueux de l’en­vi­ron­ne­ment que les fibres syn­thé­tiques. Outre le coton conven­tion­nel, Guave uti­lise éga­le­ment en par­tie du coton recy­clé et du coton bio­lo­gique cer­ti­fié GOTS, ce qui garan­tit une pro­duc­tion et un appro­vi­sion­ne­ment durables du coton, ain­si qu’un impact mini­mal sur l’en­vi­ron­ne­ment. Un petit pour­cen­tage de leur col­lec­tion est tou­te­fois com­po­sé de poly­es­ter. Bien qu’il s’a­gisse d’un pro­duit nocif pour l’en­vi­ron­ne­ment, il garan­tit la dura­bi­li­té du vête­ment et per­met d’é­vi­ter qu’il ne soit mis en décharge plus longtemps. 

Pour la mer­ce­rie, ils uti­lisent des bou­tons éco­lo­giques en graines de pal­mier coro­zo, qui sont teints avec des colo­rants res­pec­tueux de l’en­vi­ron­ne­ment. Cela dit, l’en­tre­prise uti­lise tou­jours des tein­tures nocives pour tous ses vête­ments, afin de pré­ser­ver l’é­clat des couleurs.

Dans la col­lec­tion d’é­charpes batik, la marque pro­pose un choix : un rem­bour­rage en fibre de verre (poly­es­ter) ou un rem­bour­rage en coton bio­lo­gique. Il existe ain­si une option abor­dable pour tous. À l’a­ve­nir, la marque pré­voit de rem­pla­cer l’op­tion syn­thé­tique par des maté­riaux d’o­ri­gine végétale.

Guave uti­lise prin­ci­pa­le­ment des maté­riaux mono­ma­té­riaux, recy­clés et bio­dé­gra­dables, tels que le coton à 100 %. Cer­tains de leurs pro­duits contiennent une dou­blure inté­rieure en poly­es­ter qui, sans être natu­relle ou bio­dé­gra­dable, est construite de manière à faci­li­ter le recy­clage à la fin de l’u­ti­li­sa­tion du vête­ment, pré­ser­vant ain­si sa circularité. 

L’en­tre­prise uti­lise éga­le­ment des maté­riaux recy­clés pour l’em­bal­lage de son com­merce élec­tro­nique, ce qui per­met de conser­ver les fibres plus long­temps, mais elle ne men­tionne pas les maté­riaux spé­ci­fiques uti­li­sés pour l’em­bal­lage, ain­si qu’au sein de la chaîne d’approvisionnement.

Guave se pro­cure la plu­part de ses maté­riaux auprès de petites entre­prises de batik à Java, en Indo­né­sie, notam­ment à Yogya­kar­ta, Jeruk et Lasem. Cela aug­mente consi­dé­ra­ble­ment la lon­gueur de la chaîne d’ap­pro­vi­sion­ne­ment, mais le reste des maté­riaux pro­vient des Pays-Bas, ce qui per­met de res­ter proche de la pro­duc­tion, qui est éga­le­ment réa­li­sée à Amsterdam. 

Pour réduire le nombre de maillons de la chaîne, Guave entre­tient tou­jours un contact per­son­nel avec cha­cun de ses four­nis­seurs. De cette manière, les livrai­sons peuvent être envoyées direc­te­ment et la marque a plus d’in­fluence sur le pro­ces­sus de production. 

La marque n’u­ti­lise aucune matière ani­male, ce qui la rend végétalienne.

Guave incarne la défi­ni­tion de la slow fashion, en ne fabri­quant les articles qu’une fois la com­mande pas­sée, et en pro­dui­sant en petites quan­ti­tés. Par consé­quent, leurs vête­ments sont éga­le­ment per­son­na­li­sables et vous pou­vez les contac­ter pour obte­nir des batiks ou des tailles dif­fé­rentes. Il est éga­le­ment pos­sible de visi­ter per­son­nel­le­ment leur stu­dio à Amster­dam, en pre­nant ren­dez-vous en ligne sur leur site web. 

La fabri­ca­tion du batik est un arti­sa­nat ancien, ce qui peut entraî­ner des imper­fec­tions, mais cela fait par­tie du pro­ces­sus et rend chaque article en batik unique. L’en­tre­prise four­nit des ins­truc­tions d’en­tre­tien détaillées pour chaque article, afin de pro­té­ger l’en­vi­ron­ne­ment et de per­mettre à l’ar­ticle d’être uti­li­sé le plus long­temps possible.

Chaque article de Guave a une his­toire, expli­quée sur chaque page pro­duit, ce qui rend l’ex­pé­rience d’a­chat très per­son­nelle et aide les consom­ma­teurs à déve­lop­per un lien avec leur vête­ment.

Guave s’ef­force d’as­su­rer une trans­pa­rence totale dans toutes ses acti­vi­tés. Ils ont four­ni les empla­ce­ments exacts de toutes leurs sources de maté­riaux et de pro­duc­tion, y com­pris, dans la plu­part des cas, les noms des ins­tal­la­tions et les condi­tions de tra­vail au sein de l’ins­tal­la­tion. Elle pour­rait four­nir davan­tage d’in­for­ma­tions sur ses cer­ti­fi­ca­tions, son uti­li­sa­tion de l’eau et ses méthodes de trans­port au sein de la chaîne d’ap­pro­vi­sion­ne­ment. Tou­te­fois, compte tenu de la petite taille de l’en­tre­prise, Gua­va se débrouille très bien en matière de trans­pa­rence.